Pour insoumis, voici un article qui traite des estampes :
http://www.lejapon.org/info/modules.php?name=News&file=article&sid=809
Si les estampes vous intéressent, je ne peux que vous conseiller comme livre les Cent Vues d'Edo d'Hiroshige, considéré (avec Hôkusai) comme un des maîtres de cet art. Mais ce sont des estampes de paysages, non de samurai ou de divinités. Je n'ai pas de source concernant ceux-ci.
En ce qui concerne les seppuku, je n'ai pas de souvenir de samurai ayant refusé la pratique. Il y a cependant des seigneurs qui ont refusé la requête de leurs chevaliers, laissant celui-ci dans le déshonneur le plus total, ce qui était considéré comme pire que la mort.
Le seppuku était également pratiqué lorsque le maître mourrait : selon l'histoire des 47 rônin, ils ont décidé de se venger pour sauver l'honneur de leur seigneur, mais dans d'autres cas, le samurai, fidèle en toutes circonstances, décidait d'accompagner son maître dans la mort. Sa vie, entièrement dévoué à son supérieur, n'avait plus de sens sans lui. Il ne lui restait donc que la possibilité de mourir pour lui, pour le rejoindre. Certains choissisaient d'abandonner la classe guerrière, et de devenir, par exemple commerçants. Etant la seule classe à avoir le droit de porter le Daishô (sabre), certains ont également choisi de rejoindre un autre seigneur, mais cela reste plus rare.
Rien n'était plus important que la fidélité au maître, la mort n'effrayait donc pas les samurai. Si le rônin décidait de rester en vie, c'était uniquement dans le but d'accomplir une dernière tâche, toujours dans le respect de l'esprit du maître. Une fois cette dernière effectuée, il ne voyait plus l'utilité de rester en vie, et se suicidait. Je pense que c'est la morale de cette histoire, car elle résumé toutes les valeurs chères au Japon féodal (et encore aujourd'hui) : respect de l'autre, respect de la hiérarchie, sens de l'honneur, courage, fidélité inébranlable.