Bonjour,

Question théoriquement pour "physicien",
Mais mieux encore pour parachutiste ...


Je me suis posé la question en voyant sauter un commando parachutiste avec son sac de combat qui faisait au minimum 50 kgr et qui était attaché à sa cheville .

Au départ,évidement "çà va" ...

Mais il arrive un moment où le sac est plus bas que le parachutiste ....

Alors soit ça se passe "en douceur" ,soit ça doit être très "périlleux" à négocier.

Comment ça se passe,et qu'en est-il de l'altitude minimum de saut :
soit elle est un peu plus haute prcq l'ensemble parachutiste + sac est plus lourd ,soit elle est beaucoup plus haute prcq le parachutiste doit faire des manoeuvres pour négocier l'affaire "en douceur" .

Pour ma part,en suivant la loi du kgr de plume et de plomb :

T 1 le parachutiste saute avec son sac dans les bras .
T2 ils tombent à la mm vitesse donc si il lache son sac ,
ça ne change rien ,le sac reste à son hauteur,
et en fait il donne une légère impulsion au sac vers le bas
qui ainsi se met délicatement sous sa cheville qq metres plus bas le tout "en douceur" .
(et le tout doit être terminé avant que le parachute ne se déploie prcq alors le corps s'arrète de tomber ,mais pas le sac,ce qui fait que la traction doit être "terrible" sur la cvheville ,si pas la jambe toute entière).

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A Berthold le Noir,
Et Hiram Maxim ,

L'Humanité reconnaissante !

le sac attaché à une "cordelette" est laché avant que le parachutiste n'atteigne le sol

Exact.

Le sac appelé "legbag" est attaché à hauteur de la cuisse. Dès que le parachute est ouvert on largue le sac qui pend au bout d'une cordelette.
En entraînement on saute d'environ 400 mètres soit environ 1 minute de descente. En opération on est largué de plus bas car l'homme au bout du parachute constitue une excellent cible pour l'ennemi.
C'était ainsi en 1960, mais depuis cela a pu évoluer.

Jean

Ok,

Mais le choc de la traction du sac est "terrible"(risque de traumatisme physique) ,ou ça se passe "en douceur"?

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A Berthold le Noir,
Et Hiram Maxim ,

L'Humanité reconnaissante !

non parce que le fait de le larguer en l'air fait profiter de "effet ressort" du parachute. Le "legbag" peut également être largué près du sol.

Oui, les anglais font des sauts avec des parachutes spéciaux à une soixantaine de mètre d'altitude..... ce qui créé un trouble psychologique autre que celui du para "normal"

merci.

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A Berthold le Noir,
Et Hiram Maxim ,

L'Humanité reconnaissante !

Non car il est relié à une sangle de l'équipement.
De plus, le choc, à l'époque des parachutes militaires pas des voiles actuelles ... SI j'ai bonne mémoire la vitesse de descente est de 7 m/s soit environ un saut de 4 mètres.
Mais c'est loin et je ne suis pas sûr de mes chiffres. MG42 m'a confirmé l'altitude de largage. J'avais en tête 80 mètres, il dit 60, je n'étais donc pas loin.

Jean

Bonjour,

Pourquoi faire simple …

Méthode allemande pour le largage d’espions en 44 (parallèlement avec l’emploi du cylindre PAG).
‘’Le parachutiste devait tenir son bagage serré sur sa poitrine avec ses deux bras. Au moment du choc provoqué par l’ouverture du parachute, sa valise lui était arrachée des mains et tombait, ce qui déroulait et tendant la sangle d’ouverture du parachute dont la valise était munie. Ce pépin s’ouvrait en dessous du sauteur et homme et valise planaient ensemble jusqu’au sol, reliés par un filin qui garantissait que l’important équipement nécessaire à la mission ne s’égarait pas. La vitesse de descente des deux parachutes devait être réglée de façon que celui du colis tombe un peu plus vite que celui de l’homme. Cette méthode simple empêchait qu’un des parachutes ne dépasse l’autre, ce qui eût risqué de les faire se mettre en torche’’.
(In P.W. Stahl, Commandos secrets, la vérité sur KG200, pp. 32-33, Albin Michel, 1983).