Effectivement, on digresse sans doute avec ces histoires de Conventions de Genève...
Pierma a écrit :
Les nazis ont commis une erreur en laissant mourir de faim les prisonniers de guerre russes faits au début de la campagne. Les soldats russes l'ont su très vite - il est impossible de cacher une tragédie de cette ampleur, d'autant plus que ça s'est produit dans des "camps" proches du front - et dès les combats d'Ukraine ils se battent jusqu'au bout. (En même temps les nazis ont perdu la guerre... parce qu'ils étaient nazis. Ils ont multiplié les erreurs de ce genre.)
Après un temps, les généraux allemands ont fait preuve d'un peu plus de réalisme et ont utilisé les prisonniers volontaires - les Hiwiss - dans des tâches annexes, malgré les consignes.
Conventions ou pas, restons un peu logique.
A l'Est, et à leur manière, les Nazis ont agis d'une manière logique...
Bêtement logique pourrait-on dire : l'objectif final étant de liquider la population slave qui « encombrait » des territoires promis à une future colonisation allemande. En conséquence, les SS se sont promptement mis à l'ouvrage... Et, effectivement, cela a eut des conséquences.
A partir du moment où vous savez que vos adversaires veulent non seulement vous éliminer physiquement, vous, mais également votre famille, tous vos proches et même - finalement - éradiquer votre peuple de la surface de la Terre, il est peu probable que vous souhaitiez rendre les armes. Donc, si vous vous conduisez d'une manière intraitable et impitoyable, en réaction, vos adversaires auront tendance à se montrer tout aussi intraitables et impitoyables...
On en revient au sujet de départ : autant mourir au combat quand, de toute façon, votre adversaire rêve de vous désintégrer et ne vous accordera jamais aucune pitié.
Si, depuis la Seconde guerre mondiale, certains n'ont pas encore compris (ou ne veulent pas comprendre) la leçon, ma foi, c'est un gros problème. Mais, on finit toujours par récolter ce que l'on sème...