Pierma a écrit :
Mégalo autant qu'on voudra, Napoléon pour autant n'a jamais méprisé ses adversaires.
Les insurgés du Tyrol : "ces ours des montagnes" (Bulletin du 24 mai 1809)
« Le peuple d'Espagne est vil et lâche »
(Napoléon à Joseph, 9 septembre 1808)
« Nous avons été continuellement harcelés par des nuées d’Arabes, qui sont les plus grands voleurs et les plus grands scélérats de la terre»
(Bonaparte au Directoire exécutif, 24 juillet 1798)
Les réflexions impériales méprisantes, outre les irréguliers, se sont faites aussi parfois plus générales :
« Je suis venu pour en finir une bonne fois avec le colosse des barbares du Nord. L'épée est tirée. Il faut les refouler dans leurs glaces afin que, de vingt-cinq ans, ils ne viennent pas se mêler des affaires de l'Europe civilisée. »
(Caulaincourt, Mémoires)
« Les multitudes de 1814 et de 4815 n’étaient que de la canaille auprès des vrais soldats de Marengo, d’Austerlitz et d'Iéna.»
(Las Cases, Mémorial de Sainte-Hélène)
Les Britanniques se gargarisent à rappeler des formules flatteuses de Napoléon tel que le "plus constant le plus généreux de mes ennemis"
pourtant Napoléon avaient des piques assassines similaires qui rabaissaient l'orgueil anglais bien au delà de la "nation de boutiquiers"
où l'Empereur reprochait à ses subordonnés, peut être Reynier, qu'il n'y avait ni honneur ni mérite ou gloire à tirer d'une victoire sur les anglais car ceux-ci n'étaient pas à considérer comme de vrais soldats