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b sonneck a écrit :
1- Comme je l'exposerai dans un message à suivre, les discussions avaient commencé bien avant. Plusieurs années avant.
J'entends bien mais annoncer que les discussions avaient déjà commencé bien avant montre -il y très certainement quelque chose qui m'échappe- qu'il existe un moment où discuter est bien et trancher mieux encore.
A moins que dans ces années, la vie des hommes étaient un paramètre très relatif, le mot "Patrie" étant omniprésent ou encore "France" (chacun a entendu les litanies de patronymes égrainés avec "Mort pour la France". Pour qu'il y ait une France encore faut-il qu'il reste des Français et ces Français ne soient pas bradés tous les 30 ans par des conflits.
Je m'interroge comment ce qui parait évident à une femme, ne le soit manifestement qu'accessoirement chez des hommes.
Il n'y a aucune anticipation. Et ceci semble chronique.
Les crédits peuvent être trouvés, des lignes tirées : j'ai pu souvent constater lors du travail sur un BP combien on pouvait rendre un budget équilibré par des écritures non pas fausses mais visant à se transformer (et être validée) quelques mois plus tard en "Décision Modificative". Ceci n'est pas une nouveauté. Je crois que les mots à retenir sont "
Aucun effort...".
Le 9 juillet ... mais enfin à quoi sert un gouvernement qui -dans un moment "chaud"- reste immobiliste ? Vous me direz : "
C'est la représentation des Français" ; c'est faux, les Français en mode total rural peut-être mais enfin dans les villes, c'est autre chose : on attend pas le colporteur pour pouvoir lire.
Un ordre du jour peut-être modifié. Il y a tout de même une sorte de blocage dans cette manière de fonctionner ; comme si un ordre du jour etc. Mais l'ordre du jour "motif la guerre" est quelque chose d'ahurissant : ce n'est pas en quelques heures, en mode foire d'empoigne et panique qu'il faut mettre un conflit en "ordre du jour".
Le problème semble récurent. Il faut avoir "
l'épée dans les reins" pour un peu réagir. Ceci n'est nullement une question d'épée et de reins. Il suffit d'annoncer les choses.
La plupart des personnes qui travaillent dans ces filatures sont des femmes.
Je pense qu'elles auraient été partie prenantes plutôt que de voir revenir -parfois, soyons pragmatique, un mort valait mieux- un homme inutile, une charge qui parfois n'apportait rien d'autre que des grossesses à répétition et continuait allègrement à téter ses litres de vins journaliers "comme sur le front".
A charge donc pour une femme : l'époux diminué, les enfants et la belle-famille, tout le monde sous le même toit et bien souvent la famille de l'épousée car on se mariait souvent d'un village à l'autre.
A quoi servent donc ces élus qui n'anticipent rien, ne songe à rien, suivent l'ordre du jour, vont à la buvette, se congratulent etc. alors que la France est à quelques années (et c'est bien là qu'on a voulu la mener de l'intérieur) d'un conflit tant espéré dans les hauteurs.
Je ne comprends pas ce fonctionnement qui vise à bien profiter du temps présent, empocher ses émoluments, jouer les matamores tout en songeant "Après moi, le déluge !".
La guerre de 70 n'avait donc pas suffi comme exemple d'impréparation tout en criant que tout était parfait : on remettait le couvert, comme on le remettra sans doute lors du conflit à venir. C'est tout de même à douter du bon sens des élus voire de ceux qui élisent.
Je reviens à cette couleur : alors parce-que ceci "était la France" (avec de la teinture allemande), on pouvait repousser la discussion. Comment ceci se passait en face et ailleurs ? Il y avait peut-être quelques leçons à prendre ?
Ceci pose une question plus lourde : le bilan des morts de 1915. Additionné à celui des autres années, il est vrai que l'on pouvait alors demander des réparations plus épaisses. Il y a tout de même quelque chose qui dépasse l'entendement...
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