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Message Publié : 31 Juil 2020 12:39 
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Jules Michelet
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Bonjour,

En 1875 l'armée française a mis en place une organisation des agents des P&T pour servir en tant que télégraphistes (ou plus tard téléphonistes) en 2eme ligne en cas de guerre. Cette organisation a servie au court de la 1ere Guerre mondiale et elle existait encore semble-t-il en 1935. Mais savez vous quand exactement elle aurait cessée d'exister ?

Je n'ai pour l'instant pas réussi à avoir cette info... j'ai même contacté des spécialistes de l'Histoire des PTT ou des transmissions militaires mais personne n'a su me répondre. :-|

Quelqu'un parmi vous aurait il cette info ?

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Skipp


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Message Publié : 31 Juil 2020 13:21 
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Jean Froissart
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bonjour

bien au delà de 1935 dans tous les cas :

le Corps Spécial de la Télégraphie Militaire fut bel et bien encore rappelé à l'activité en 1939-1940

des textes font encore référence à son organisation en 1944...

il subsiste un Corps Spécial des Transmissions qui lui succède au moins de 1950 à 1972...[Archives de l'Etat-Major de l'Armée de Terre - 6 T 952 Organisation du Corps Spécial des Transmissions de l'Armée de Terre]
https://www.servicehistorique.sga.defen ... 972_T1.PDF
Organisation du Corps Spécial des Transmissions (J.O. 19 mai 1954)
https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.d ... ante=04696

Salutations
Loïc

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Message Publié : 31 Juil 2020 15:18 
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En juin 40, le corps des téléphonistes devait être sur les routes, à la ramasse. L'état-major en était réduit à appeler les demoiselles du téléphone pour savoir jusqu'où avaient progressé les Allemands !
(Courageuses demoiselles restées à leur poste, par devoir, au lieu de se joindre à l'exode.)

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Les raisonnables ont duré, les passionnés ont vécu. (Chamfort)


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Message Publié : 31 Juil 2020 18:02 
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L'organisation des transmissions militaires a, en effet, longtemps reposé sur le personnel des Télégraphes, militarisés pour la circonstance. C'était déjà le cas en Algérie après la conquête, en Crimée. Un décret de 1854 leur a donné un uniforme aux couleurs bleues, d'où le surnom des unités ainsi formées : " la bleue ". Ces couleurs seront celles de l'arme des transmissions lors de sa création, le 1er avril 1942.

Dans l'organisation adoptée en 1875, le personnel des PTT était chargé, en temps de guerre, du service télégraphique de première et de deuxième ligne ; il mettait en oeuvre pour ce faire des sections techniques et des parcs de matériels, aux ordres d'une direction générale du service télégraphique, qui relevait du GQG.
Pour fixer les idées : le service de première ligne assurait les liaisons entre le QG de l'armée et ceux des corps d'armée et des divisions ; le service de deuxième ligne s'occupait des liaisons dans la zone arrière de l'armée.

Progressivement, est apparu la nécessité de confier le service de première ligne à des unités permanentes, donc militaires : les sapeurs-télégraphistes du génie. Les discussions ont duré un certain temps et ce n'est que par la loi du 24 juillet 1900 portant réorganisation du service de télégraphie militaire, que la contribution de l'administration des PTT a été ramenée au seul service de deuxième ligne. Un bataillon de sapeurs-télégraphiste (le 24e bataillon du génie) était créé simultanément, pour servir de centre d'instruction ; il donnera naissance en 1913 au 8e régiment du génie, entièrement dédié au service de la télégraphie militaire.

Selon l'Historique des transmissions du général Blondé, une étude menée en 1919 au 3e bureau du GQG, après la guerre donc, recommandait de militariser intégralement le service des transmissions du temps de guerre, en affectant systématiquement au génie le personnel mobilisable de l'administration. C'est ce qui semble s'être opéré progressivement, avec la création successive de trois régiments supplémentaires de sapeurs-télégraphistes (18e, 28e et 38e RG), sans compter les nombreux bataillons autonomes de la série 40, déployés outremer. Je n'ai malheureusement pas réussi à trouver dans les JO les décrets mentionnés dans l'Historique comme relatifs aux réorganisations successives.
L'arrêté de 1954 signalé par Loïc modifie un arrêté de 1952, que j'ai consulté cet après-midi au archives départementales. Ce dernier abroge un arrêté interministériel du 12 décembre 1934 sur l'organisation du corps spécial de la télégraphie militaire, que je n'ai pas non plus trouvé dans les JO...

Pour finir : le corps spécial des transmissions de l'armée de terre, dont j'ai l'arrêté d'organisation de 1952 sous les yeux, n'est pas, comme on pourrait le penser, destiné à prendre à son compte une partie du service des transmissions. Il organise simplement la possibilité d'affecter, en mobilisation et à titre individuel, des personnes volontaires de l'administration civile des PTT dans des états-majors interalliés et dans des commandements de transmissions de grandes unités. Il ne s'agit donc que de renforcer des structures de commandement, et non pas de créer des unités de mise en oeuvre.


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Message Publié : 31 Juil 2020 21:12 
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Jean Froissart
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Pendant mon service militaire, dans les années 1980, j'ai vu un "escadron de transmission" dans un régiment de commandement et de soutien français. Ils avaient des radios avec des grosses batteries et des motos pour se déplacer rapidement.
Certains étaient peut-être employés des PTT dans le civil avant leur incorporation. L'armée cherche à utiliser les connaissances professionnels des nouveaux engagés, ce qui est assez naturel. En tous cas, cela m'étonnerait grandement que des soldats fussent en même temps employés dans l'armée et dans le civil. Il peut y avoir des civils qui travaillent pour l'armée en tant que prestataires ou sous-traitants.


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Message Publié : 31 Juil 2020 23:20 
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Jean Froissart
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Escadron c'est plutôt pour les unités du Train (tradition des troupes à cheval) du RCS qui est un regiment mixte Train/Transmissions/Matériel/Santé
les Transmissions issues de l'Arme du Génie reprennent le terme de compagnie
http://armee-francaise-1989.wifeo.com/l ... ssions.php

En fait Skipp se référe à un service/corps particulier qu'il ne faut pas confondre avec les communes compagnies ou bataillons de Transmissions (post 1942) ou de sapeurs-télégraphistes du Génie (avant 1942)

ces hommes formaient un service/corps spécial de la Télégraphie Militaire avec leur propre hiérarchie, uniforme, des insignes distintifs particuliers et étaient mobilisés dans des unités à part entière qui n'étaient pas les simples unités de Transmissions/Sapeurs-Télégraphistes qui viennent à l'esprit

à l'origine ils formaient des Sections Techniques
à fin d'illustration en 1939-1940 pour ce que je connais mieux le Corps Spécial de la Télégraphie Militaire alignait principalement 16 Groupes d'Unités Techniques de Télégraphie Militaire (GUTTM) de composition variable qui s'articulaient en des Sections Techniques, des Détachements d'Ouvriers des Lignes Télégraphiques, d'Ouvriers de Travaux Souterrains Urbains et de Télégraphistes Manipulants
il y'avait en outre un Groupe et des Sections Techniques en AFN, une Section Technique en Corse, une Section des Lignes Souterraines à Grande Distance et diverses unités du GQG
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Message Publié : 01 Août 2020 8:31 
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Voilà qui est intéressant, Loïc. De quel décret ou loi est extrait ce tableau ?


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Message Publié : 01 Août 2020 12:05 
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Jean Froissart
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Ce tableau d'équivalence des grades je pense l'avoir vu dans des documents correspondant à d'autres époques sans changements

mais celui-ci en particulier est extrait du décret du 14 novembre 1931
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... bgr.double

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Message Publié : 01 Août 2020 12:59 
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Localisation : En Mayenne
Ce décret est effectivement paru au JO du 20 novembre 1931. Très intéressant car il pourrait me mettre sur la voie d'autres décrets, nécessaires pour comprendre et expliciter ce qui n'est qu'abordé de façon assez générale et imprécise dans l'Historique du général Blondé, que j'ai sous la main.
J'étudie cela de plus près et j'y reviens.
Merci, Loïc !


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Message Publié : 24 Août 2020 12:13 
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Jules Michelet
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Loïc a écrit :
En fait Skipp se référe à un service/corps particulier qu'il ne faut pas confondre avec les communes compagnies ou bataillons de Transmissions (post 1942) ou de sapeurs-télégraphistes du Génie (avant 1942)

Merci Loïc, effectivement, je parle bien de l'organisation des agents des PTT militarisés qui n'ont rien à voir avec le 24e bataillon du 5e Régiment du Génie qui deviendra plus tard le 8e Régiment du Génie (spécialisé dans les transmissions) et encore plus tard les transmissions.

En 1914 il y'avait 3 types possibles de télégraphistes:
- Ceux du 8e Régiment du Génie
- Ceux des corps de troupes ayant reçu l'instruction pour avoir la spécialité télégraphiste
- Et ceux des agents des PTT militarisés. Qui restent civils, toujours employés des PTT mais sous les ordres d'officiers, et qui organisent les communications de l'arrière.

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Message Publié : 24 Août 2020 18:09 
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Localisation : En Mayenne
Skipp a écrit :
En 1914 il y'avait 3 types possibles de télégraphistes:
- Ceux du 8e Régiment du Génie
- Ceux des corps de troupes ayant reçu l'instruction pour avoir la spécialité télégraphiste
- Et ceux des agents des PTT militarisés. Qui restent civils, toujours employés des PTT mais sous les ordres d'officiers, et qui organisent les communications de l'arrière.

Pas tout à fait.
A la déclaration de guerre, le service télégraphique de 2e ligne, est organisé sous la responsabilité du ministre de la guerre, mais le personnel est intégralement fourni par l'administration des Postes et Télégraphes. Les textes législatifs et réglementaires le concernant et alors en vigueur sont :

La loi du 24 juillet 1900 (JO du 27, p. 4923) portant réorganisation de la télégraphie militaire :
Cette loi stipule que le service de première ligne, celui des places fortes, des forts détachés et des établissements militaires est assuré par le ministre de la guerre au moyen de troupes actives de télégraphie ; elle créée pour ce faire le 24e bataillon du génie.
Elle dit également, article 3 : Le ministre de la guerre assure le service de deuxième ligne au moyen de sections techniques de télégraphie. Ces sections techniques sont composées exclusivement de fonctionnaires, agents ou sous-agents de l’administration des postes et des télégraphes, volontaires, ou assujettis, en raison de leur âge, aux obligations du service militaire.
Cette loi a été modifiée par celle du 30 mars 1912, qui se borne à créer le 8e régiment du génie.

Le décret du 3 juin 1902 (JO du 10, p. 4026) portant réorganisation du service de la télégraphie militaire, décret pris pour l'application de la loi de 1900.
Il précise, dans son article 6 que le personnel fourni par l'administration au service de 2e ligne est organisé militairement. Le même article précise les grades d'assimilation correspondant aux emplois confiés au personnel : de lieutenant-colonel pour un fonctionnaire supérieur employé comme directeur de télégraphie, à soldat pour un ouvrier de la catégorie sous-agent, en passant pour capitaine pour un fonctionnaire chef de section technique.
Les officiers exerçant un commandement dans la télégraphie de 2e ligne sont donc, eux aussi, des fonctionnaires de l'administration, et non des officiers de l'armée active.
Le même article 6 précise encore : A la date de la mobilisation, les fonctionnaires, agents et sous-agents mobilisés font partie intégrante de l’armée et sont soumis aux lois et règlements qui la régissent ; suivant la correspondance de grades précédemment indiquée, ils sont placés dans les mêmes conditions que les personnels de l’armée territoriale, au point de vue des droits, honneurs et récompenses (...) Les sections techniques s’administrent comme les unités formant corps de l’armée territoriale..
Ils ne sont donc plus civils, comme du reste tous les français rappelés à l'activité par la mobilisation générale.
Le décret de 1902 a été modifié par celui du 28 février 1906 (JO du 1er mars), pour le mettre en conformité avec la nouvelle loi sur le recrutement (loi de 1905, ramenant de 3 à 2 ans la durée du service actif).
Dans un post ultérieur, je dirai un mot du corps spécial de la télégraphie, qui n'apparaît qu'après la guerre.

...


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Message Publié : 25 Août 2020 13:53 
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Localisation : En Mayenne
Un mot donc sur le corps spécial des transmissions, qui s'est d'abord appelé corps spécial de la télégraphie militaire.

La notion plus générale de corps spécial apparaît après la guerre, dans l'article 52 de la Loi du 1er avril 1923 sur le recrutement de l’armée (JO du 5, p. 3410).
Cet article expose plus particulièrement la notion, nouvelle, des affectés spéciaux, qui peuvent être :
- soit des militaires des réserves affectés aux corps spéciaux,
- soit des hommes du service auxiliaire ou des hommes de la deuxième réserve du service armé (exceptionnellement de la première réserve, mais uniquement pour la satisfaction des besoins de l'armée) "dont l’activité professionnelle est indispensable soit à la satisfaction des besoins de l’armée, soit au fonctionnement des administrations publiques, soit au maintien de la vie économique du pays ".
Il s'agissait, en fait, de réglementer plus précisément ce qui s'était réalisé de facto pendant la guerre.
Cette loi ne donne pas plus de détails sur les corps spéciaux eux-mêmes, qui restent à définir.

La loi du 8 janvier 1925 sur l’organisation des cadres des réserves (JO du 10, p.418) traite successivement des quatre catégories de cadres assurant, concurremment avec ceux de l'armée active, à l'encadrement des formations mobilisées relevant du département de la guerre :
°- Les officiers de la 2e section du cadre des officiers généraux ;
2°- Le corps des officiers de réserve ;
3°- Le cadre des assimilés spéciaux ;
4°- Les sous-officiers des réserves.
Cette loi, et les décrets qui en organisent l'application traitent de façon générale des affectés spéciaux attribués au département de la guerre, ici désignés comme "assimilés spéciaux", car ils recevront des grades d'équivalence.

Le Décret du 17 septembre 1930 portant règlement d’administration publique pour l’application de l’article 52 de la loi de recrutement (JO du 13 octobre, p. 11681), comporte un
Tableau des corps spéciaux pouvant comporter des affectations spéciales. A la rubrique administration des postes, télégraphes et téléphones, deux corps spéciaux sont, pour la première fois, explicitement mentionnés :
- le service de la poste aux armées
- les sections techniques de télégraphie militaire.

Mais il faut encore attendre l'année suivante pour que les choses se précisent en fin, avec le Décret du 14 novembre 1931 modifiant le décret du 3 juin 1902 sur l’organisation pour le temps de guerre du corps spécial de la télégraphie militaire (JO du 20, p. 11969).
Ce décret liste les formations qui, mises sur pied à la mobilisation, sont placées à la disposition du département de la guerre. Si la liste diffère de celle du décret de 1902, les modalités de désignation restent identiques.

Ce décret et celui de 1902 seront abrogés par le Décret du 24 septembre 1952 portant règlement d’administration publique pour l’organisation du corps spécial des transmissions de l’armée de terre (JO du 27, p. 9326), qui reprend globalement les dispositions de ceux de 1902 et 1931, en actualisant la liste des formations et en substituant "corps spécial des transmissions de l'armée de terre" à "corps spécial de la télégraphie militaire".
Il a été complété par l'arrêté du 10 novembre 1952 (JO du 16), fixant les détails d’organisation du corps spécial des transmissions de l’armée de terre. Arrêté modifié à la marge par celui du 23 avril 1954.

Pour répondre maintenant à la question originelle de Skipp, je suis incapable de dire si ce décret de 1952 a été abrogé (remplacé par quoi ? ) ou est toujours en vigueur. Un décret ne pouvant être abrogé que par une loi ou un autre décret, la réponse est à chercher dans le JO, à partir du 24 avril 1954...
Peut-être qu'avec de la patience et l'utilisation des tables analytiques du JO...


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Message Publié : 27 Août 2020 12:21 
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Jules Michelet
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Inscription : 15 Mai 2005 12:40
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Merci pour ces précisions.

b sonneck a écrit :
Pour répondre maintenant à la question originelle de Skipp, je suis incapable de dire si ce décret de 1952 a été abrogé (remplacé par quoi ? ) ou est toujours en vigueur. Un décret ne pouvant être abrogé que par une loi ou un autre décret, la réponse est à chercher dans le JO, à partir du 24 avril 1954...

C'est le problème avec ces agents civils militarisés... on a la date de début de leurs prises de fonctions... mais personne n'a réellement la date de fin. Tous les organismes et personnalités spécialistes sur le sujet des transmissions que j'ai contacté n'ont su me répondre.

En tout cas, grâce à vous on voit qu'ils étaient toujours là en 1954. J'essaierai de consulter ces J.O. Où peut on les trouver sur internet ?

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Message Publié : 27 Août 2020 12:49 
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Localisation : En Mayenne
Après quelques recherches complémentaires, je mettrais la fin de ce corps spécial des transmissions dans les mesures qui ont suivi la promulgation de l'ordonnance du 7 janvier 1959 portant organisation générale de la défense (JO du 10 janvier).
L'article 33 de cette ordonnance dit que les dispositions de la loi du 31 maars 1928 sur les affectations spéciales (affectations dans les corps spéciaux) sont maintenues jusqu'à l'entrée en vigueur des affectations de défense prononcées en application des dispositions de l'alinéa précédent.

De toutes façons, il ne faut pas perdre de vue que le corps spécial de la télégraphie militaire, puis le corps spécial des transmissions de l'armée de terre qui lui a succédé, n'avaient de réalité qu'en cas de mobilisation ; situation qui ne s'est jamais présentée depuis la fin de la deuxième guerre mondiale.

L'ordonnance du 20 décembre 2004 relative à la partie législative du code de la défense, contient une liste impressionnante de lois et décrets abrogés. Curieusement, le décret du 24 septembre 1952 n'y figure pas. Aurait-il été abrogé avant 2004 ?...


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