Jean-Marc Labat a écrit :
Le nazisme a été "victime "de ses préjugés raciaux. L'accueil réservé par les Ukrainiens aurait du les inciter à les armer pour se retourner contre le régime communiste de Staline, et là, la situation aurait pu être tout autre. Mais les Slaves sont des Untermenschen, et les nazis ont perdu.
Ce mot de Guderian : "Nous avons perdu la guerre le jour où nous n'avons pas hissé le drapeau ukrainien sur la cathédrale de Kiev".
Heu... il ne connaissait pas ses maîtres, Guderian ?
Jerôme a écrit :
Certes c'est bien clair pour 1941...mais en 1914 le nazisme n'existait pas mais les Allemands étaient déjà portés à surestimer leurs forces
En 1914 ils n'ont pas surestimé leurs forces... ils les ont dispersées, ou encore les ont mal réparties, en laissant trop de force sur leur gauche, pendant que Joffre faisait le contraire, en vue de la bataille de la Marne.
En 1918, les Russes ne sont plus là et les Américains pas encore. (Ils prendront un secteur, ou plutôt le front d'Argonne en septembre, sauf erreur.)
En tous cas les Allemands entament le "Friedensturm" avec une confortable supériorité numérique. Malgré bien des moments difficiles (Pétain en arrivera à demander à Pershing d'engager dans la défense 2 divisions américaines déjà formées : " Si vous attendez trop pour nous aider d'avoir une armée et un secteur du front, il n'y aura plus rien à défendre !") les Allemands vont perdre du fait des innovations tactiques de Pétain, tant dans la défense que l'attaque. L'armée française est devenue une armée de professionnels, et la France va battre la Prusse dans sa spécialité séculaire : la guerre.