En effet, c'est un "élargissement" quelque peu abusif.
Qualifier ce fait de génocide, revient à le faire entrer dans un cadre référentiel qui le rendrait comparable à la Shoah ou au génocide rwandais. C'est une chose de discuter de "l'inclusion" ou de "l'exclusion" des massacres de masse perpétrés à travers l'histoire, à ce concept de génocide. Ils ont, pour reprendre les termes de Jacques Sémelin, le massacre comme "dénominateur commun". Cela dit, en l'absence de cette caractéristique fondamentale, c'est pour le moins discutable.

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La vie est variable aussi bien que l'Euripe - Apollinaire

En fait, il faut faire le distinguo entre ce que disent les personnalités politiques lors des discours, où ils ont souvent tendance à rechercher des paroles fortes pour mobiliser leurs militants, et les analyses, plus sérieuses, faites dans d'autres cadres. Il arrive qu'on trouve deux discours de la même personnalité dans deux contextes différents, à peu de temps d'intervalle, et qui disent des choses pouvant paraitre contradictoires. Bref, il faut, chaque fois, remettre les choses dans leur contexte

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie

Oui, c'est certain ! Ce terme a été largement sujet aux mésusages dans les discours politiques. Ce qui est regrettable d'ailleurs, et d'autant plus lorsque le locuteur en question détient davantage de nuances dans sa pensée de fond... mais bon, ce sont les règles du "jeu".
Il n'en reste pas moins que le dévoiement de ce vocable a été tel, qu'il en devient presque irritant. Or, il renvoie à des faits devant être qualifiés avec justesse et précaution.

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La vie est variable aussi bien que l'Euripe - Apollinaire