Skipp a écrit :
A l'époque l'alcool était considéré comme un fortifiant...
A l'époque, ce conseil est loin d'être idiot, non que l'alcool fortifie, mais qu'à contrario, l'eau affaiblie, car non potable dans la majorité des cas. Avec bière ou vin, au moins, on est à peu près sûr de ne pas avaler de cochonneries. De là à en mettre dans le biberon du petiot
Ça doit être un secret pour le faire taire, il cuve ensuite le reste de l'après-midi... Sur le même thème, je me rappelle d'une nouvelle scandinave dont je ne sais plus l'auteur, fin XIXe-début XXe (d'inspiration naturaliste, à la Zola, décrivant la misère du petit peuple), mettant en scène une jeune mère malade du foie car sa mère affairée, pour la faire dormir lui donnait à suçoter un torchon imbibé de gnôle. Torturée à la fois par ses douleurs physiques et par les cris incessant de son enfant, elle finit par craquer et sert le même "remède" à son bébé... La nouvelle était très bien écrite, très sombre, comme tout le recueil. Si quelqu'un connait l'auteur, je lui en serais reconnaissant, je le relirai avec grand plaisir.
Je connais exactement la même affiche, mais outre-Manche, mais cette fois accompagné de "She drink Guiness" pour la bonne nourrice, avec une pinte de stout bien entendue en main ! Je me demande qui a eu la primeur de ce slogan saugrenu, irlandais ou français ? Je soupçonne plutôt les Britanniques, plus amateurs de bière... Ceci dit, il est vrai que la bière (mais bien entendu pas l'alcool) est nourrissante : ce n'est pas pour rien qu'on la surnomme le pain liquide, les ingrédients sont identiques.