"La bonne épouse sera amoureuse de son mari et le placera au-dessus de tous les autres hommes. Si tout homme doit aimer et chérir sa femme, toute femme doit aimer et servir son mari. Par conséquent elle lui obéira, s'occupera de lui et le reprendra doucement et discrètement lorsqu'il commettra des erreurs. Elle suivra ses ordres, quelle qu'en sera la teneur. Elle se gardera de le contredire, surtout devant des étrangers.
Elle s'occupera de sa personne, veillant sur son linge, car le mari a le souci des choses extérieures, se montrera douce, aimable et débonnaire.
En cas d'infidélité, elle supportera son malheur en silence."....

Sans compter sur la maltraitance, surtout chez les bourgeois.

Que dire tout les textes de l'époque sur la femme sont écrit par des hommes, sauf ceux écrient par Christine de Pisan.


Aislinn

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Oncques ne rebrousse

Une telle rigidité, cela doit expliquer ce proverbe béarnais (si on base le contentement d'un époux sur le respect de cet idéal par son épouse)

tous les maris contents
danseraient sur le cul d’un verre


Je serais bien curieux du texte dont c'est tiré.

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J’aime les gens distraits ; c’est une marque qu’ils ont des idées et qu’ils sont bons ; car les méchants et les sots ont toujours de la présence d’esprit.
Charle-Joseph de Ligne

bonjour,

je me demande si cette phrase etait vraiment respecte par chaque femmes, ce qui m'etonnerait du fait que la femme tout comme l'homme a ses defauts et ses qualites. il y a des hommes comme des femmes avec une forte ou faible personnalite, des femmes ne devaient pas etre toutes fideles! voici un site interessant:
http://www.chez.com/ivn/femme/femme.htm
http://www3.sympatico.ca/isabelle.aube/liensfemmes.htm
http://www.societes-savantes-toulouse.a ... s/418.html
http://egypte.mco.free.fr/moyenage/femmes.htm

voila, ces sites sont tres interessants au fait qui est l'auteur de cette maxime si forte en emotion pour toute femme

Et que peut-on dire sur la vision des hommes sur la femme, à l'époque actuelle ? Y a-t-il eu progression ?

http://pascalvillars.free.fr/Forum/view ... ?p=410#410
http://pascalvillars.free.fr/Forum/viewtopic.php?t=107

le texte que j'ai réécrit qui un mixage fait de deux textes, l'un est de Philippe Beaumanoir en 1280 et l'autre est du mesnager de paris donc 14°.
Et encore ce n'est qu'un échantillon.

Une majeur partie des femmes avaient un comportement soumi, car la violence conjugale était plus que fréquente.

Aislinn

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Oncques ne rebrousse

Je n'en doute pas beaucoup, en effet.
On peut s'attendre à beaucoup de choses à une époque où d'éminents savants se penchent sur la question à savoir si la femme a une âme.

Je me souviens d'un poème, probablement de son époque, qui met en scène une héroïne qui subit tout au long un conflit entre sa nature et sa personne idéalisée. Je crois que ce texte est français, si vous voyez de quel texte je parle en sauriez vous l'auteur, ou le titre courant? Serait-ce Christine de Pisan?

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J’aime les gens distraits ; c’est une marque qu’ils ont des idées et qu’ils sont bons ; car les méchants et les sots ont toujours de la présence d’esprit.
Charle-Joseph de Ligne

Euh, simple rectification, les savants du Moyen Age hésiteraient-ils sur l'existence d'une âme dans la femme? Rappelons que le baptême a pour but de sauver l'âme.

Or, les femmes n'étaient-elles pas baptisées...

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"La culture de la pomme de terre est un témoin géographique de la découverte de l'Amérique, comme celle de la betterave est une conséquence du Blocus continental"
* L.-E. Halkin

Les femmes n'étaient pas baptisées? pouvez vous donner plus d'informations.

Sir Bruce

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m'eudril, mo beatha, mo ròs

« La formidable exploitation «médiatique» du second concile de Mâcon (585), celui où l'âme des femmes aurait été reconnue in extremis, «à une seule voix», illustre cette mascarade. Rien de semblable dans ce concile sérieux. Comment avoir créé ce «faux» ? M. Bernos se livre à une brève archéologie de ce mythe anticlérical. Il remonterait au XVe siècle, a été véhiculé ensuite jusqu'à nous de façon récurrente par des penseurs comme Bayle, Voltaire, Sade, etc »

Ce passage est extrait de la critique (dans le Figaro littéraire de la semaine dernière) du livre Femmes et gens d'église dans la France classique de Marcel Bernos. La suite est assez intéressante également : http://www.lefigaro.fr/litteraire/20031113.LIT0001.html

Si bien sûr les femmes étaient baptisées. Mais j'ai oublié ceci : à la fin de ma phrase.

Or, si on dit que la femme n'a pas d'âme pourquoi la baptiser puisque le but du baptême est de sauver l'âme

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"La culture de la pomme de terre est un témoin géographique de la découverte de l'Amérique, comme celle de la betterave est une conséquence du Blocus continental"
* L.-E. Halkin

Je vous conseille ce bouquin, dont le titre est évocateur ;)

"Les 4 femmes de Dieu (la putain, la sorcière, la sainte & Becassine")


L'Eglise catholique s'est toujours méfiée de la femme, accusée avec Ève d'avoir introduit le péché. Depuis, elle est souvent représentée sous quatre images principales : la putain, la sorcière, la sainte et Bécassine, l'imbécile indécrottable. Ces catégories, dont Guy Bechtel montre les causes et les effets, pèsent encore souvent sur les décisions religieuses de Rome. Au cours des siècles, cela s'est traduit par la volonté de cantonner la femme à un rôle de mère et d'esclave domestique, soumise et parfois exclue du monde du travail, du savoir, de la culture, avec l'approbation d'une bonne partie de l'opinion mâle occidentale. "Les quatre femmes de Dieu" décrivent cette misogynie sans oublier la revanche des femmes de notre époque. La foi sera désormais plus individuelle, ou ne sera plus..

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<i>_____avec les dents!</i>

Comme l'a souligné Vorwäarts le chistianisme n'a jamais dénié l'existence d'une âme chez nos tendres moitiés .
La fameuse "histoire" du concile de Macon ne repose que sur une interprétation fausse (ou plutôt une désinformation) des discussions soutenues alors.

Bien sur cela ne les empêche pas de la perdre parfois...

Amicalement

La condition féminine est bien meilleure durant le Moyen-Age que pendant les siècles ultérieurs. Il est vrai que l'écclésiastique(surtout le moine) a la dent particulièrement dure envers le beau sexe, mais c'est souvenir biblique (Eve tentatrice) et envers quelqu'un qu'il ne connait pas ou mal.
Et le religieux est un des rares à maîtriser l'écriture à cette époque. Alors méfiance!!!

Mais juridiquement, la femme a beaucoup plus de droit qu'elle en aura sous le code édicté par Napoléon.

Globalement, et pour faire court, la redécouverte du droit romain aura une influence néfaste sur la condition juridique féminine qui commencera à ce dégradre vers le milieu du XVème siècle.

Quand au reste, le dicton est bien connu. "Ce que femme veut, Dieu le veut"

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Voir à ce sujet le Concile de Latran IV en 1215.
Il a apporté une révolution majeure pour les époux, celle du consentement mutuel, rendant illégaux les mariages forcés.

On peut tout à fait forcer une femme à donner son consentement, ça m'étonnerait que dès le XIIIème siècle celle ci ait vraiment eu le choix...

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<i>_____avec les dents!</i>