En fait, le problème qui se posa au Moyen Age et dans la Grèce Antique était sensiblement le même: Comment protéger la tête au maximum, car c'est la partie la plus vulnérable, en génant le moins possible la vision.
Dans le cas du hoplite, on privilégie la protection car le combat d'alors est avant tout une poussée d'infanterie, la plus forte bousculant l'autre et remportant de ce fait la victoire.
A Rome et en Germanie, le combat est plus souple dans le sens où l'infanterie a une réelle "liberté" de déplacement. Il faut donc lui permettre de voir où elle va et de se défendre dans le cas du combat au corps-à-corps au glaive qui nécessite toute la vivacité du soldat.
Et pour les cavaliers médiévaux, avec l'amélioration des lances arrive l'obligation de s'en défendre d'où augmentation de la protection et en corollaire diminution du champ de vision.
Avec la disparition de la cavalerie lourde, merci la poudre
, les soldats vont privilégier la mobilité.