L'utilisation de préservatifs, semble-t-il pour se prémunir contre des infections davantage que pour éviter une grossesse, est attestée depuis l'antiquité romaine. Mais les moeurs ne peuvent s'expliquer de façon aussi simpliste. A Rome, si les vestales devaient rester vierges, ce n'était pas pour des questions d'hygiène.
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L’importance accordée à la virginité dépendait probablement du montant la dot, de la richesse qu’elle apportait ? ... à partir d'un certain montant de richesse ou de territoires apportés la virginité devait passer au second plan.
L'argent est souvent un argument convaincant, mais il n'y a jamais eu de tarif. Ce qui était attendu d'une fiancée était moins une virginité pour elle-même qu'une réputation de bonne vie et moeurs. Il n'y avait pas d'examen pré-nuptial et une jeune fille de bonne famille qui avait perdu sa virginité, tout comme ses parents s'ils l'apprenaient, se gardaient bien de le crier sur les toits. Ensuite, que le mari le découvre ou non, comme le disait le jurisconsulte Antoine Loysel :
En mariage trompe qui peut.
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Si la femme était considérée comme du mobilier la notion de culpabilité ou pas était, est, sans importance, elle était dévalorisée en tant que valeur marchande donc passible de la peine de mort, on se débarrasse bien d'un meuble sans valeur.
La femme n'était pas considérée comme du mobilier. En Occident, les relations sexuelles d'une personne célibataire n'ont jamais été sanctionnées pénalement. Elles l'étaient socialement, ce qui est tout différent.