Citer :
Sauf que nos moines étaient aussi affamés et malicieux que nous, et quelques heures après leur éveil, afin de pouvoir "tenir" jusqu'à la mi-journée, ils se nourrissaient de soupes et bouillies, ou breuvages très épais et consistants de ce type, qui avait l'avantage en religion de ne pas rompre le jeûne, mais de tout de même caler l'estomac durablement. D'où, je pense (mais là j'extrapole et n'en suis pas certain) de "petit-déjeuner", on casse le jeûne, mais pas tout à fait non plus...
L'argument "monastique" me paraît sujet à caution... "Soupes et bouillies, breuvages très épais et consistants" censés "ne pas rompre le jeûne en religion"?
Jusqu'aux réformes amorcées et mises graduellement en application dans l'Eglise catholique à partir de la fin des années 1950, le jeûne concernait non seulement les aliments solides, mais encore toute boisson (y compris de l'eau claire!). En 1960, en pension, nous avions encore une "messe de communion" avant le "petit-déjeuner", puis répétition de chant avant la grand'messe chantée en fin de matinée.
La veille des jours de messe à l'école (entre 1950 et 1956), ma mère nous réveillait à moitié un peu avant minuit pour nous faire boire un bol de café au lait afin de nous permettre de "tenir le coup" jusqu'après la communion car le jeûne devait commencer à minuit...
Par la suite, le jeûne fut fixé à trois heures avant de communier, puis une heure... A l'heure actuelle, il est complètement supprimé.