Alceste a écrit :
Ce ne sera une preuve que quand vous aurez réussi examens et concours. A un CAPES ou une agrégation de lettres classiques il y a du français. Et pour les langues anciennes il faut faire des traductions à la fois fidèles et élégantes ce qui exige d'être bon en français. A l'inverse d'ailleurs si on est bon en latin et en grec, c'est à dire si l'on sait bien construire les phrases on ne peut pas rester mauvais en français.
Ceci était peut être bon pour notre époque Alceste mais il serait bon aussi de reconnaître que les plus doués en latin (theme) étaient généralent ceux qui suivaient la filière C (maths). Pour leur rigeur.
Pour les versions, de fait, les littéraires s'en "tirent" toujours mieux.
Pour ce qui est de la construction des phrases, je trouve l'argumentation un peu légère. Le verbe est rejeté à la fin, ce qui est, vous l'avouerez, loin d'être le cas en français.
Quand aux différents "où" (ubi, quo, unde, qua) suivi d'un "cas" de déclinaison, je n'ai retrouvé ceci que dans l'allemand.
Ubi : où es-tu ?
Quo : où vas-tu (le fameux Quo Vadis, film sympa)
Unde : d'où viens-tu ?
Qua : par où passes-tu, exemple de réponse : via apia avec barre au dessus des "a".
Je le redis, j'ai connu d'excellents latinistes nuls en dissertation et pour la philo (sans commentaire), nous sommes pourtant toutes deux de la "même classe d'âge"...