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 Sujet du message : Re: Les dirigeants-philosophes
Message Publié : 15 Juil 2022 20:14 
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Dans les dirigeants philosophes on a quelques théoriciens marxistes: Lénine, Staline, Mao Zedong, Enver Hoxha, auteurs prolixes s'il en est.


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 Sujet du message : Re: Les dirigeants-philosophes
Message Publié : 16 Juil 2022 11:15 
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carlo68 a écrit :
Dans les dirigeants philosophes on a quelques théoriciens marxistes: Lénine, Staline, Mao Zedong, Enver Hoxha, auteurs prolixes s'il en est.

Effectivement, il y a aussi ceux là...

Qui ont beaucoup écrit et beaucoup tué ! :rool:

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 Sujet du message : Re: Les dirigeants-philosophes
Message Publié : 23 Juil 2022 10:16 
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Grégoire de Tours
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Question intéressante et vaste…

Un peu de définition ne ferait pas de mal (sans vouloir couper les cheveux en quatre).

Je suis enclin à penser que tout dirigeant mène fatalement, à un moment ou un autre, une réflexion sur le pouvoir.

Ce qui distingue le « dirigeant-philosophe » pourrait alors être l’une des choses suivantes :
- un dirigeant qui écrit lui-même une œuvre philosophique sur des sujets ne concernant pas le pouvoir. Par exemple, Marc-Aurèle.
- un dirigeant qui écrit et publie des réflexions sur le pouvoir, la politique, la guerre… Ce qui risque d’être le cas de la plupart des dirigeants publiant des mémoires. Il faudra alors distinguer selon l’importance de cette réflexion par rapport à la « simple » relation des faits. Et également définir à partir de quand cette réflexion peut être qualifiée de « philosophie ». Par exemple, Frédéric II (l’anti-Machiavel), Napoléon III ou Lénine ont publié des ouvrages qu’on pourrait qualifier de philosophie politique ; Charles De Gaulle ou Churchill ont publié des Mémoires qui contiennent une réflexion politique mais n’y sont pas exclusivement consacrés. Barack Obama a publié des mémoires qui ne contiennent que peu de réflexion philosophique…
- un dirigeant qui, sans forcément publier lui-même, prétend explicitement s’inspirer des écrits philosophiques : Frédéric II ou Catherine II. Je ne sais pas si c’était (explicitement) le cas pour Napoléon ou Alexandre Ier par exemple.

Dans tous les cas, la cohérence entre les idées affichées et la pratique politique réelle n’est pas nécessaire, mais c’est un plus... A cet effet, on peut noter qu’il est plus pratique d’écrire après avoir exercé le pouvoir, faute de quoi on apparaît comme un cynique de la pire espèce (comme Frédéric II) à moins que les successeurs ne se chargent d’expurger soigneusement l’œuvre publiée (cas de Lénine).


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 Sujet du message : Re: Les dirigeants-philosophes
Message Publié : 24 Juil 2022 9:19 
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Jean Froissart
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Dupleix a écrit :
- un dirigeant qui écrit lui-même une œuvre philosophique sur des sujets ne concernant pas le pouvoir. Par exemple, Marc-Aurèle.

Je n'ai lu que des fragments concernant M-Aurèle.
Sont-ce des "pensées" jetées sur papier fruits de réflexions personnelles évidement le tout non destiné à la publication ?
Etait-ce des réflexions destinées à son fils pour un rapport autre au pouvoir, pour des choix de vie (on décline) ?
Le peu que j'ai en tête montre tout de même une grande "distanciation" (écrivons le ainsi...) entre la réflexion et les actes. Ce que nous retrouvons chez nombre de philosophes.
Citer :
Par exemple, Frédéric II (l’anti-Machiavel)...,

Un Frédéric II (quel que soit celui que vous choisissez...) : j'ai un peu de mal à le considérer comme "anti-Machiavel".
Pour le Staufen, c'est bien avant Machiavel me direz-vous mais certaines options sont -pour l'époque- déjà de la Realpolitik ; quant au Hohenzollern, plus Machiavel, c'est difficile (je songe au conflit lors de la Succession d'Autriche, il fallait tout de même oser... N'oublions pas que le jeune roi était aux portes de la mort quant on vient lui annoncer le décès de son empereur et à la barre de la Prusse depuis trois mois - à la louche - ;) ), à ses recherches d'alliances (on décline). Il me semble que le côté "philosophe" ait été simplement pour les moments de détente. Idem pour Catherine II.
J'irais même jusqu'à penser qu'avoir un "philosophe" à la Cour était une sorte de mode chez certains. Je cherche encore le côté "éclairé" d'une M-Thérèse Ière. A contrario, les choix de son époux comme ESERG sont éclairants sur l'humanisme dont la personne est teintée.
Citer :
Frédéric II ou Catherine II. Je ne sais pas si c’était (explicitement) le cas pour Napoléon ou Alexandre Ier par exemple.

J'ignore de quel "philosophe" Frédéric II s'inspirait. Etait-ce dans sa politique ? Hors sa politique ? Dans son cercle intime ? Les invités étaient-ils vus comme philosophes à ce moment ? Etait-ce plutôt des conversations au coin du feu avec des esprits un peu transgressifs pour l'époque ; de ceux que l'on apprécie chez soi dans la mesure où ils sont vus comme problème chez le voisin ?
Catherine II songera au servage. L'abolir, vu le contexte et la manière dont elle est parvenue au pouvoir ne pouvait que la fragiliser et aurait été totalement incompris sans compter les problèmes économiques étroitement liés mais ce sujet -alors que la souveraine appuiera une politique plus dure- a créé un sas de réflexions.
Pour l'éducation d'Alexandre et de Constantin, on peut noter des choix d'options très éveillés pour l'époque ; bien plus avancés et réfléchis que les choix d'une M-Thérèse d'Autriche considérée comme proche de ses enfants (là encore, je suis assez étonnée de ce crédit).

Si Constantin ne sera nullement impacté par les conversations, les échanges etc. avec ses précepteurs ; c'est tout autre chose pour Alexandre. Mais entre les désirs d'un jeune tsarevich et brutalement, le pouvoir en main, le débit à ceux qui le lui ont offert, l'effet dévastateur, le poids des responsabilités - à commencer par familiales : trois alliances à négocier -Marie, Catherine (épisode Napoléon et option George d'Oldenbourg) et Anne (épisode Napoléon) - ; des conflits ; une absence de postérité, aucun espoir d'en posséder (ce qui biaise bcp le rapport au pouvoir) etc. Les oppositions au sein de la famille - ce que ne connaitront pas un souverain prussien ou autrichien - et qui impactent énormément l'empereur ; les oppositions dans l'aristocratie, la défection d'amis proches, l'obligation de se défaire - sous la pression de la Cour - de proches conseillers ...
Ajoutons à ceci une politique intérieure tout de même bien présente. Tout ceci éteindra quelque peu le goût pour les vastes réflexions concernant un Empire ou considérer l'immensité et l'intégrer tient déjà d'une réflexion intense, de même que le rapport au religieux.
Citer :
A cet effet, on peut noter qu’il est plus pratique d’écrire après avoir exercé le pouvoir, faute de quoi on apparaît comme un cynique de la pire espèce (comme Frédéric II) ...

Je pense que les écrits ne visaient pas à être lu au-delà du cercle familial (il n'en existe pas pour Frédéric II). Je n'ai jamais lu d'écrits politiques de Frédéric II. Je ne le considère pas comme un cynique mais comme une personne chargée d'une besogne qui est faire du mieux pour ses intérêts qui sont aussi ceux de son royaume. Rien de très spectaculaire : c'est ce que l'on attend d'un monarque.
Je pense -je dois me tromper- que c'est aussi l'éducation et des siècles de pouvoir au sein d'une même famille qui inscrivent chez une personne cette vision du pouvoir : ne pas se priver d'une opportunité quelle qu'elle soit ; quant au peuple, il doit suivre. Le souverain étant le père de ses sujets (un adulte), ses réflexions et ses choix (aidés, soutenus par des personnes choisies) sont obligatoirement bons. Sans doute est-ce cet vision, cette foi, qui créait -chez le(s) peuple(s) une résilience dans les après-conflits et les efforts demandés.
La foi offre un appui non négligeable à tous les niveaux (pour ceux qui la possède, pour ceux qui l'empruntent à valider tel ou tel discours).
*

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"... we shall fight on the seas and oceans, we shall fight ... whatever the cost may be ... we shall never surrender...." (W. L. Churchill)
"... The ship is anchor’d safe and sound, its voyage closed and done, ... From fearful trip the victor ship comes in with object won ..." (W. Whitman Jr)


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 Sujet du message : Re: Les dirigeants-philosophes
Message Publié : 24 Juil 2022 14:37 
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Grégoire de Tours
Grégoire de Tours

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Rebecca West a écrit :
Citer :
Par exemple, Frédéric II (l’anti-Machiavel)...,
Un Frédéric II (quel que soit celui que vous choisissez...) : j'ai un peu de mal à le considérer comme "anti-Machiavel".
Pour le Staufen, c'est bien avant Machiavel me direz-vous mais certaines options sont -pour l'époque- déjà de la Realpolitik ; quant au Hohenzollern, plus Machiavel, c'est difficile (je songe au conflit lors de la Succession d'Autriche, il fallait tout de même oser... N'oublions pas que le jeune roi était aux portes de la mort quant on vient lui annoncer le décès de son empereur et à la barre de la Prusse depuis trois mois - à la louche - ;) ), à ses recherches d'alliances (on décline). Il me semble que le côté "philosophe" ait été simplement pour les moments de détente. Idem pour Catherine II.
Citer :
A cet effet, on peut noter qu’il est plus pratique d’écrire après avoir exercé le pouvoir, faute de quoi on apparaît comme un cynique de la pire espèce (comme Frédéric II) ...

Je pense que les écrits ne visaient pas à être lu au-delà du cercle familial (il n'en existe pas pour Frédéric II). Je n'ai jamais lu d'écrits politiques de Frédéric II. Je ne le considère pas comme un cynique mais comme une personne chargée d'une besogne qui est faire du mieux pour ses intérêts qui sont aussi ceux de son royaume. Rien de très spectaculaire : c'est ce que l'on attend d'un monarque.

C’est dans les deux cas de Frédéric II de Prusse que je parlais. Et « L’Anti-Machiavel » (que j’aurais sans doute dû écrire ainsi pour éviter la méprise) n’est pas un qualificatif que je lui accole, mais le titre d’un ouvrage rédigé par Frédéric II de Prusse en 1739, et publié sous le nom de Voltaire en 1740.
Sous-titré « essai critique sur Le Prince de Machiavel », il se présente sous la forme d’un double colonne mettant en regard le texte du Prince et les réfutations qu’y apporte l’auteur. Il s’agit donc d’un essai de philosophie politique si tant est qu’on considère que Le Prince en est un lui-même.

Par ailleurs, je ne l’ai pas lu en entier mais en voici quelques extraits choisis :

Chapitre III « Des Etats mixtes »
Citer :
Le quinzième siècle où vivait Machiavel tenait encore à la barbarie. Alors on préférait la funeste gloire des conquérants, et de ces actions frappantes qui imposent un certain respect par leur grandeur à la douceur, à l’équité, à la clémence, et à toutes les vertus. A présent, je vois qu’on préfère l’humanité à toutes les qualités d’un conquérant, et l’on n’a plus guère la démence d’encourager par des louanges, des passions cruelles qui causent le bouleversement du monde.
Je demande ce qui peut porter un homme à s’agrandir ? En vertu de quoi il peut former le dessein d’élever sa puissance sur la misère et la destruction d’autres hommes ? Et comment il peut croire qu’il se rendra illustre, en ne faisant que des malheureux ? Les nouvelles conquêtes d’un souverain ne rendent pas les Etats qu’il possédait déjà, plus opulents ; ses peuples n’en profitnt point, et il s’abuse, s’il s’imagine qu’il en deviendra plus heureux.
[…]
Ce n’est point la grandeur du pays que le prince gouverne, qui lui donne de la gloire : ce ne seront pas quelques lieues de plus de terrain qui le rendront illustre.

Chapitre VI « Des nouveaux Etats, que le prince acquiert par sa valeur et ses propres armes » :
Citer :
J’avoue en général et sans prévention, qu’il faut beaucoup de génie, de courage, d’adresse pour égaler les thésées, les Cyrus, les Romulus, les Mahomets [cités par Machiavel comme exemples de conquérants à imiter] ; mais je ne sais si l’épithète vertueux leur convient. La valeur et l’adresse se trouvent également chez les voleurs de grand chemin et chez les héros : la différence qui est entre eux, c’est que le conquérant est un voloeur illustre, et qu l’autre est obscur ; l’un reçoit des lauriers et de l’encens pour prix de ses violences, et l’autre la corde.

Ce texte paraît en 1740. En décembre de la même année, les troupes de Frédéric II de Prusse occupent la Silésie autrichienne sans déclaration de guerre… C’est pour cela que je parle de passer pour un cynique de la pire espèce.


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 Sujet du message : Re: Les dirigeants-philosophes
Message Publié : 25 Juil 2022 8:24 
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Jean Froissart
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Dupleix a écrit :
« L’Anti-Machiavel » ... est ... le titre d’un ouvrage rédigé par Frédéric II de Prusse en 1739, et publié sous le nom de Voltaire en 1740.

Merci de votre indication. J'ai vu que Voltaire s'autorisait une particule dans la présentation de l'oeuvre.
Le discours enfin la réfutation ressemble à s'y méprendre aux avis de Voltaire. Comme je suis ignorante du contexte, déjà étonnée que Voltaire ait été à la Cour de F-Guillaume Ier, sans doute ceci a-t-il été écrit lorsque Frédéric était toujours prince héritier, ce qui peut expliquer la manière d'aborder le politique. Manifestement en construction contre son père, Frédéric a encore -c'est le luxe et la liberté des héritiers de toutes les Cours, sous toutes les latitudes et de tous temps- un moment pour se rêver grand humaniste.
Maintenant, si les écrits sont post décès de son père, ceci est en effet assez paradoxal. J'avais lu (où et quand ?) que le jeune roi était dolent et alité depuis quelques jours lorsque l'on vient lui apprendre la nouvelle : l'empereur est mort et par là, l'archiduc d'Autriche, roi de Hongrie etc. Aussitôt, il bondit hors du lit, met tout son monde en branle pour une direction : la Silésie.
L'anecdote -vraie ou pas- m'a toujours fait sourire. Je lui accorde un peu de crédit sachant que Napoléon Ier est venu saluer la tombe du roi de Prusse. D'un comédien à un autre comédien , tous deux très soucieux de leur image respective : la prestation me fait tout autant sourire.
Citer :
... en voici quelques extraits choisis :

Un grand merci Dupleix.
La prose en est vraiment étonnante de ressemblance avec le style Arouet jusque dans le choix des mots, l'assemblage de l'argumentation, l'étayage, la construction, tout ce qui fait un style. Il manque la petite pointe de naïf soudain effaré qu'utilise Voltaire afin d'appuyer certains traits du discours.
Je vais essayer de me procurer -sur le net- de plus grands extraits.
*-*

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 Sujet du message : Re: Les dirigeants-philosophes
Message Publié : 10 Août 2022 15:23 
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Jean Froissart
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Dupleix a écrit :
Ce texte paraît en 1740. En décembre de la même année, les troupes de Frédéric II de Prusse occupent la Silésie autrichienne sans déclaration de guerre… C’est pour cela que je parle de passer pour un cynique de la pire espèce.

L'homme était en effet aussi paradoxal que son ami philosophe. Lettre de Frédéric II à Voltaire, 26 octobre 1740 :
[... L'empereur (Charles VI) est mort […]. Cette mort dérange mes projets pacifiques (littéraires) et je crois qu'il s'agira, au mois de juin, plutôt de poudre à canon, de soldats et de tranchées que d'actrices, de ballets et de théâtres […]. C'est le moment du changement total de l'ancien système politique. ...]
F-Guillaume Ier avait ratifié la "Pragmatique" mais n'avait pas été récompensé comme il l'entendait, tout au plus la reconnaissance d'un geste chevaleresque... Le fils se chargera d'y remédier avec l'endroit où la nouvelle archiduchesse a trouvé un titre pour son époux : la Silésie et, dans la Silésie est Teschen... ;)
*

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 Sujet du message : Re: Les dirigeants-philosophes
Message Publié : 10 Août 2022 15:48 
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Jean Froissart
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Mauvaise manip lors du copié/collé...
Après un pli à son ambassadeur à Vienne (Borcke) où il explicite son plan en quatre points et ses conclusions : l'Autriche sera à genou, une seule option : les bras de la France et là encore, il a un plan en stand by. Un dernier conseil si d'aventure le dessein royal-prussien était soupçonné à Vienne :
[ … en attendant le secret le plus total est requis … Vous n'avez qu'à feindre d'ignorer totalement en contestant … que vous étiez informé de mes bonnes intentions pour la cour de Vienne, mais que vous ignoriez les routes que je prendrais pour leur en témoigner les effets. ...] - C'est vrai que plus "cynique"...
*

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 Sujet du message : Re: Les dirigeants-philosophes
Message Publié : 22 Oct 2023 17:39 
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Grégoire de Tours
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Localisation : Triangle des bermudes
Léopold Sédar Senghor

Un petit encart pour le premier dirigeant du Sénégal avec un parcours étonnant de production littéraire, auteur de l'hymne national, de réflexion d'écrits et d'édition avec le mouvement de la Négritude, Léopold Sédar Senghor est sans aucun doute un dirigeant philosophe.
Et pourtant, une fois à la tête de son pays, il va vite instaurer le parti unique, briser la révolte étudiante et gouverner sans modération, probablement les circonstances.

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Liberté, Egalité, Fraternité


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