Liber censualis a écrit :
Le Second Empire fut une période de prospérité. la politique économique de Napoléon III fut une réalité : favoriser les affaires, enrichir les classes dirigeantes ce qui ne manquera pas de donner du travail et de la prospérité au Peuple... La théorie du ruissellement ne date pas d'aujourd'hui, le principal conseiller de l'empereur en la matière, Michel Chevalier, en fut un inspirateur historique !
Plus que le ruissellement (théorie que je considère perso comme hypothétique, mais ce n'est pas le sujet) on pourrait noter que la prospérité des riches sous Napoléon III correspond aussi à une époque où l'on construit comme jamais, dans des villes agrandies par l'exode rural.
Et avec les règles esthétiques imposées à Paris, se construit tout cet immense Paris hausmanien que nous aimons tant aujourd'hui pour son style et son unité. (avec la politique - keynésienne avant que le mot existe - de grands travaux lancée en parallèle.)
"Quand le bâtiment va tout va" ! Zola laisse un peu apparaître cette économie tirée vers le haut : dans "l'Assommoir" Lantier est couvreur, donc un travail dans le bâtiment, et Gervaise monte un atelier de blanchisserie, ce qui suppose une clientèle aisée. (ce qui bien sûr n'empêche pas la partie la plus pauvre des Parisiens de se débattre dans une misère sans nom, que Victor Hugo dénoncera plus tard avec des accents indignés.)