JARDIN DAVID a écrit :
N'oublions pas non plus, pour ce site, les royalistes de l'AF (wiki indique Jacques Renouvin) qui le 14 novembre 1938 giflent le politique Pierre-Etienne Flandin en pleine dépose de gerbe sur le tombeau du soldat inconnu, mais pour avoir complimenté Hitler suite à la signature des accords de Munich ...
JD
Pierre-Etienne Flandin est ainsi bien malgré lui l'héritier de ce qui est presque une tradition gifleuse et fesseuse de la part des militants d’Action Française:
- en 1904 le général André (le sycophante de l’affaire des fiches de 18000 officiers français) se fait gifler aller-retour dans l’hémicycle de la chambre des députés. (exemple un peu boiteux : le gifleur Syveton siégeait avec l’extrême-droite républicaine
non monarchiste.)
- en 1909 le professeur Thalamas, père d'une interprétation positiviste et athée de l'épopée de Jeanne d'Arc est fessé cul-nu dans l'amphithéâtre de la Sorbonne. Parmi les fesseurs, Maurice Pujo le chef des Camelots du Roi, qui souhaité théoriser une sorte d'agit-prop avant l'heure (version de droite). Un autre fesseur se nomme Lucien Lacour.
- en 1910, dans les jardins des Tuileries, le même Lucien Lacour gifle carrément le Président du conseil, Aristide Briand
himself. Geste politique prémédité, assumé et dont il s'explique lors de son procès et après :
Citer :
« Briand représentait pour moi la loi de séparation, les inventaires, la loi de spoliation, ce qui froissait ma conscience de catholique ; c’était aussi le défenseur d'Hervé, devenu le défenseur de la société capitaliste ; il représentait encore la république et Jules Ferry, qui a chassé Dieu de l’école».
Lucien Lacour fait 3 ans de prison, est gracié par le même Briand devenu ministre de la Justice, devient une idole pour plusieurs générations de militants monarchistes qui l’intégreront dans leur culture chansonnière.
- en 2021, un jeune homme chevelu, sensible aux cris royalistes involontairement perpétués par le cinéma populaire, gifle…
mais ceci est une autre histoire, qui nous emmène bien au-delà de la limite chronologique.