Tout-à-fait. Alors que le terme fascisme est revendiqué par Mussolini, qui rédige d'ailleurs
La Doctrine politique et sociale du fascisme. Le terme "nazisme" est un néologisme formé après la guerre, à partir de l'abréviation. Les discours officiels allemands ne parlaient que du national-socialisme.
Le régime italien apparaît dès 1923, se pose en adversaire résolu du communisme et sert de sources d'inspiration aux autres régimes autoritaires européens. Les uniformes noirs et le salut romain ne séduisent pas que les Allemands, voici une photo du régime de Metaxas.

La Bulgarie, la Roumanie, la Hongrie, ont également des mouvements autoritaires, nationalistes et anti-communistes.
En fait, la démocratie en Europe apparaît comme un régime en voie de disparition.
Mussolini est un personnage très influent dans l'entre-deux guerres. De nombreux intellectuels l'admirent pour avoir redressé la situation politique et sociale de l'Italie et les diplomates français et anglais le courtisent pour qu'il fasse prncher la balance en leur faveur.
Pour la pensée soviétique, qui pense l'histoire comme une suite d'évolutions vers la société sans classe, et nie les particularismes, le concept de fascisme est très utile pour expliquer que des régimes ont pu se débarrasser de la démocratie sans basculer dans le communisme. De plus, le concept est assez général pour être réutilisé devant tous les adversaires du moment...