Alain.g a écrit :
La guerre ne peut justifier les massacres de centaines de religieux, de plus de 100.000 vendéens par les colonnes de Tureau, Carrier sur la Loire (5000 morts), Fouché à Lyon, les 16.000 morts après des jugements révolutionnaires sommaires comme "suspects" pour épurer le peuple; de simples citoyens sont exécutés en 24 heures sur présomption.
En guillotinant Robespierre et ses amis, la Convention a reconnu elle-même ses errements criminels.
Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, la guerre ne la justifie nullement la Terreur, néanmoins elle l'explique.Et surtout le Terreur est une phase de la révolution. La guerre est précisément ce qui fait le lien. Les braves modérés si gentils ont voulu la guerre, peut-être naïvement pour les girondins et par calcul pour le roi. A cette époque Robespierre s'est fermement opposé à la guerre en expliquant qu'elle conduirait à la dictature. Une fois que c'est arrivé, que la France a été envahie, qu'elle a eu toute l'Europe coalisée contre elle. Il a lui même organisé cette dictature dont il pensait qu'elle était seule capable d'éviter le retour à l'ancien régime.
A part ça, vous prêtez beaucoup aux thermidoriens, ils ont agi pour sauver leur peau. Je comprends d'ailleurs très bien.
Thiers qui a tant de rues et de places en France a fait massacrer bien plus de parisiens que Robespierre, on ne lui en tient aucune rigueur, il a dû choisir les bons, ceux qu'il fallait vraiment éliminer. Robespierre lui, pas la moindre petite ruelle, pourtant ça lui moins rapporté qu'à Thiers lui il n'a pas choisi les bons. Lazare Carnot à son lycée, devant lequel Chaunu crachait quand il passait devant, mais Carnot lui a su retourner sa veste à temps et devenir un bon bourgeois, du coup pour lui la Terreur, c'est moins grave.