Léon LVB a écrit :
Si on "s'inspire", on ne copie pas forcement, non... Mais si on entends vraiment des passages...
C'est assez complexe car l'héritage historisque est assez lourd.
En effet au moyen age, il etait de coutume de gloser sur les themes musicaux liturgiques (les pleins chants) comme on le faisait en litterature.
Les tropes.
Nous sommes dans le respect de la tradition : on fait des gloses, des variantes mais le texte de base reste le meme.
Cette tradition va se perpetrer durant tout le moyen age (sauf dans les formes fixes : les danses) dans les motets , les organums et toute la musique liturgique.
La renaissance fait de meme : messe du josquin sur des thémes, mais cela peut être aussi sur des thèmes profanes (comme la messe de l'homme armée par exemple)
Cantus firmus que lon retrouv dans la plupart des compositions.
Le baroque en hérite... pour exemple : les diminutions instrumentales, les cantus firmus encore present.
A partir de 1600 avec Caccine apparait ce qu'on appelle la secunda parttica et qu commence à revolutioner cette tradition .. mais l'usage des thèmes et variations est bien ancré ;)
Cela ne veut pas dire que le compositeur pille les oeuvres d'autrui, non d'une part il glose lui meme sur ces propres thémes (l'usage de la chaconne,des danses avec variations, du double , de l'ornementation par exemple).
Pafois il prend un thème qui lui plait et fait comme pour une de ses oeuvres, rien de plus..
La tradition a perduré.. et nombre de compositeurs se sont inspiré des mélodies d'autrui pour faire des oeuvres personnelles..