Florian_T84 a écrit :
j'ai adopté a peu de choses près la même démarche et le même plan mais en évoquant également les évolutions de la théorisation du pouvoir accompagnant les transformations progressives du Xe au XVe d'al-Mawardi à Ibn Taymiyya en passant par al-Ghazâlî dans la première partie !
et à mon sens la principale carence réside dans l'absence des guerres civiles / internes ! la notion de fitna / les révoltes d'Umae Ibn Hafsûn, d'Ibn Yâzid, des Zanj et des Qarmates, etc... et surtout le fait que la guerre / la révolte occupe une place très différente selon les courants shiites, sunnites ou kharijites.
Concernant la partie sur le pouvoir mamlouk il manque, à mon avis, un élément absolument essentiel qui est l'impact de la paix avec l'Ilkhanat mongol dans la transformation du pouvoir ! C'est ici l'absence de guerre qui conduit à une transformation des émirs en courtisans et réduit la carrière des émirs à une progression "administrative" au lieu d'aboutir à l'accession au pouvoir du plus puissant des émirs ! ce qui est "retrouvé" à la fin du XIVe siècle avec les circassiens
Les guerres entre musulmans sont évoquées avec les Taifas, les Seldjoukides, les Almoravides, les Almohades... Pour ces cas, il s'agit bien de guerres internes. L'exemple des Zanj est hors chonologie (Zanj au IX...question à partir du Xe). Les Qarmates: un exemple intéressant, je n'y avais pas pensé
.
Pour les mamelouks, j'ai surtout insisté sur le fait que l'instabilité politique était un fonctionnement normal dans ce régime et que c'est justement cette compétition politique et militaire qui fait que le régime est solide et dure dans le temps.
Ta remarque sur la période des Qalawunides (si j'ai bien compris) est tout à fait juste et aurait pu constituer une superbe 3e sous-partie.