Bonjour, je n'avais pas vu ces "retours", ils me font plaisir.
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- Pas forcément, il n'y a pas de découpage précis dans le B.O. certains établissements font 2h lettres 2h hg et 30 EMC. (mais 3h 1h30 se fait aussi et après il y a les répartitions liées au besoin de faire 18h prof).
- Effectivement quand les élèves partent en stage on n'a pas classe, j'ajouterai que les copies sont plus rapides à corriger et les effectifs souvent plus bas (mais ce n'est pas une généralité)
- En réalité tout dépend de la spécialité des élèves, j'ai eu des classes en pro plus faciles que des classes en LGT.
1. Tout à fait!
2. Cela dépend des séries (pour simplifier
grossièrement le tertiaire autour de 30, l'indus à moins de 25, les CAP à moins de 20) effectivement.
3. Tout à fait. Surtout dans plusieurs cas: les élèves de collège, une seconde bien chargée de 35+ élèves ou encore un dépotoir en ES. Ajouter les séries technologiques.
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cela peut être la planque. C'est surprenant d'ailleurs que ce concours soit si peu connu. Tout le monde ne pense et ne voit que par le CAPES alors qu'on y bosse plus, avec moins de temps de libre et un salaire équivalent. Enfin, je pense qu'il ne faut pas trop le crier sur tout les toits quand même.
Le CAPES demeure l'épreuve reine pour beaucoup. D'ailleurs, il est toujours plus "chic" d'être professeur en général plutôt que de pro, de lycée général que de collège, d'avoir l'agrég que... etc.
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Mon expérience personnelle:
Avantages:
-cours avec des classes de 8 à 14 élèves.
- grandes vacances fin mai car les classes partent en stage.
- d'autres vacances en janvier (stage pour une classe).
- Quasiment aucune correction, ou peu (juste pour les 1ère et terminale), une copie de CAP c'est 10 lignes.
-Visite de stage intéressante car on sort de la classe pour rencontrer d'autres métiers, la "vraie vie" (passer 40 ans dans une salle de classe et ne rien connaître d'autre peut isoler du réel).
-Grande liberté pédagogique étant donné les élèves. Si on le souhaite on peut faire pas mal de projets innovants.
8 à 14 élèves c'est un rêve. Savourez donc! J'en suis à 30. Pour les copies c'est également variable: ayant quatre classes, deux niveaux, des heures supp', aimant faire des évaluations "intermédiaires" et préparant au BEP j'amoncelle un bon paquet de copies parfois.
Pour la liberté et les visites, quel enrichissement vous avez raison
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Inconvénients:
-Public qui peut être difficile, mais c'est pareil en collège, et avec 30 élèves dans la classe. Par ailleurs certaines classes peuvent être vraiment bien.
-Cours assez simple, du niveau d'une petite 3ème. C'est un public avec des difficultés d'apprentissage, déficit d'attention, dyslexie...
Farpaitement!
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Une question que signifie l'adjectif "difficiles" dans les réponses qui précédent : paresseux ? Indisciplinés ? Idiots ? ...ou simplement masculins ?
Pour mes classes et dans pas mal du secteur (banlieue parisienne aidant):
tout ce que vous mentionnez, et ajoutez une homophobie, une misogynie, une agressivité et un antisémitisme. Mais les intensités sont différentes et cela concerne également le collège et le général (moins).
Pour votre ami, je pense qu'il a trouvé le bon créneau et les bon choix. Ils aiment les anecdotes, les histoires au coin du feu et surtout ne pas être pris pour des idiots (ne pas faire Babar).
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Pour ceux d'entre nous qui ne font pas partie de l'Education (Nationale) pourriez-vous préciser à quoi vous faites allusion ?
C'est assez obscur en effet: un jury de CAPLP sera sans doute plus clément avec vous qu'un jury de CAPES (Châlons étant le QG)
Pour quelles raisons?
Recette:1. Bannissez la plupart des universitaires.
2. Ajoutez une décontraction générale.
3. Saupoudrez le tout d'un pragmatisme affiché: les parcours de vie étant ce qu'ils sont, une personne ayant effectuée des études de Lettres Classiques sera sans doute en difficulté en géographie. Par conséquence, et parce que cela se "sent" lors d'un oral, un concept oublié sera pardonnable, moins au CAPES.
Pour terminer, une réflexion: le profil des élèves de "général" (collège + LGT) s'est-il
professionnalisé ou le profil du lycée pro s'est-il
généralisé ?