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Tant de sacrifices pour ne pas être finalement reconnu, cela reste du gâchi.
Permettez-moi d'entrer quelques instants dans ce sujet pour le moins louable pour toute personne qui attend des réponses quant à son avenir et plus particulièrement à la reconnaissance professionnelle et académique - malheureusement (ou heureusement) pour nous les deux sont mélangées... -, vers lesquelles il tend au regard des efforts investis.
Souffrez que je joue au vieux blasé (pour ne pas écrire autre chose...) quelques instants.
Nombreuses et nombreux parmi les enseignant(e)s sont empreints de ce questionnement : qu'ai-je, au final, en retour d'un tel travail, d'un tel courage manifesté et d'une si vibrante abnégation ? Pourquoi ne suis-je pas reconnu par l'institution et/ou mes pairs ? Tout cela pour ça ? Suis-je fais pour cela ? Si je n'obtiens pas le précieux sésame c'est que je suis un moins que rien... (surtout que l'autre, qui est toujours plus bête (
), lui, l'a eu tout de suite, hein !).
Il n'y a pas de réponse - du moins pas celles-ci ! - à ces questions, vous vous en doutez bien.
Je me suis posé les mêmes questions que vous il y a quinze ans et, depuis, force m'a été donnée de constater que :
1° Les pairs et l'institution ne vous seront jamais (à part quelques rares exceptions, souvent proches) reconnaissants de quoi que ce soit.
2° La reconnaissance vous l'aurez (et l'avez sans aucun doute !) auprès de vos élèves, le niveau d'un concours c'est du flan (sauf le salaire à la fin du mois
), les sourires des IPR ne sont que de vulgaires grimaces inutiles et la gestuelle du chef d'établissement du vent.
3° Bref, la réussite n'est pas forcément là où vous pensez qu'elle se trouve. La reconnaissance pas davantage. Ce sera à vous de trouver où elles se situent et vous vous jouerez alors d'un destin que vous flétrissez aujourd'hui.
Quoiqu'il en soit, je vous souhaite une belle suite, en espérant que ce sujet soit un exutoire à un vague à l'âme passager (mais nécessaire) !