Alceste a écrit :
Il vient de ce que pour l'Alsacien, le danger de l'assimilation "prussienne" est plus grand que l'assimilation française : la langue alsacienne est soluble dans l'allemand (haut- moyen- ou bas-, peu importe), mais pas dans le français.
Le petit peuple avait-il vraiment cette conscience culturelle, cette conscience que leur patois était unique et tatati.. ? Je crois plutôt que les gens se contentaient de le parler sans trop se poser de question quant aux dangers d'une future assimilation. Aurait-il été préférable pour les locuteurs du plattdeutsch de l'ex département des Bouches-de-l'Elbe de demeurer dans l'Empire français de Napoléon sous prétexte que « le danger de l'assimilation "prussienne" est plus grand que l'assimilation française : la langue platt deutsch est soluble dans l'allemand, mais pas dans le français.»
Un coup parti comme ça, alors...
Karolvs a écrit :
Savez-vous, par exemple, que les "Prussiens" brimaient les Alsaciens et les Mosellans quand ils disaient "Grombere" au lieu de "Kartoffel" (pomme-de-terre) ou "Pastor" au-lieu de "Pfarrer" (le pasteur) ?
Et les Français finirent par prendre la relève des Prussiens niveau correction de la langue avec comme résultat la presque disparition de l'alsacien.