Pierma a écrit :
Je ne trouve pas ce passage de "la princesse et le croque-note" nul et graveleux, et je vous trouve bien mauvais juge avec Brassens. Et bien péremptoire...
Relisez-moi et indiquez-moi où vous trouvez l'adjectif "nul".
Péremptoire : À quoi on ne peut rien répliquer, indiscutable :
Un argument péremptoire a clos la discussion.
Il ne me paraît pas "péremptoire" d'écrire que je préfère écouter "A mon dernier repas" de Brel plutôt que "Viens boire un p'tit coup à la maison" ; j'imagine que l'on comprendra la différence. Je ne juge pas Brassens : je suis étonnée, c'est tout. Il est vrai que je ne m'inscris pas dans le style "fan de" à savoir : il est bon, tout est bon, interdit de toucher la statue. Lorsqu'on écoute les interviews de Brassens, je crois que ce genre d'hommage aurait fort déplu à qui revendiquait sa "mauvaise réputation".
Narduccio a écrit :
Jean-Max Rivière, le parolier de cette chanson serait sûrement étonné de cela. La référence au quartier n'est pas innocente, ce pourrait être une élève qui tente de séduire son professeur ... Mais, dans la voix du chanteur on sent un regret face à ces 10 ans qu'il a en trop. Et le fillette, c'est bien pour montrer que la différence d'âge est trop importante pour être niée.
Je suis désolée, je songeais à "chez moi" de Lama.
Pourquoi "tenter de séduire" ? Il semble que c'est déjà fait. Je n'avais jamais écouté cette chanson en songeant à ce scénario -qui rappelle "Noces blanches". Est-il conscient, à ce moment, des ravages qu'il fait ? Les paroles sont particulièrement cruelles, je n'avais pas vu ceci sous cet angle.
Citer :
Et puis, il y a l'interprète (ou le staff) qui ont une vision précise de la carrière, une vision à long terme. Ce fut le cas de Céline Dion
Mais à ce stade, ce n'est plus de la chanson. On gère manifestement l'image d'une "idole", de toute la famille, les "fans & groupies" pleurent dès que R'né est fatigué et on pourrait balancer n'importe quelle soupe, ceci prendrait.
Maintenant il y a des tandems comme Clerc/R. Gil où l'on sent une continuité même lorsque le parolier a changé. Il semble donc qu'il est aisé pour l'interprète de se retrouver dans une certaine ambiance. Lorsque Clerc s'est laissé entraîner avec "Coeur de rockeur" ou "Lily voulait aller danser", ceci n'a pas plu. Si "Mélissa" a fait un tabac, ce n'est pas "Ma préférence" je le retrouve dans "Les Séparés" sur un texte de M. Desbordes-Valmore.
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https://www.youtube.com/v/EgcULJSRK7MJe n'imagine pas Dion ou Hallyday dans ce style. Pour que l'alchimie se fasse, le récepteur doit se sentir acteur à travers des mots qu'il n'aurait su assembler. C'est pour ceci que je parle de "sensibilité", on se sent ou pas sur la même longueur d'onde : Brassens s'écoute, Ferré se décrypte ou semble une évidence et Brel se vit. Maintenant à chacun sa combinaison.
Sont-ils originaux ? Vu la définition : oui parce-qu'uniques.
La question serait "En quoi sont-ils vraiment "uniques", les repères ayant changé ? En quoi étaient-ils novateurs ?