ALEXANDRE 1ER a écrit :
Un chevalier du Xeme siécle c'est plusieurs entités:l'homme chevalier plus un ou plusieurs serviteurs à pied ,parfois un gonfanon.Les montures de marche "parfois appelées "roncins" , de combat c'est le "palfroi" ou le "destrier".Pour un chevalier en armure il faut un cheval lourd, le destrier est plus léger.Bien evidemment ceci est fonction de la richesse de chacun.L'Ost est certes gratuit mais on se rattrape sur le butin.
Le Xème siècle cela me parait un peu tot pour parler du chevalier avec deux montures, trois serviteur, une armure, un gonfanon.
Le cavaliers de la fin du IXème siècle jusqu'au XI est un combattant polyvalent. Comme en témoigne son armement : un arc, plusieurs petite lance de jet (
Angon) à la fin de la période la lourde lance ou
Contus qu'on voit apparaitre à Hasting et qui va aussi avec la présence de l'étrier, la longue épée franque, la longue cote de maille ou la broigne à écaille, la rondache sur le dos, un casque en métal et roule...
Quelques exception : les Houscarls anglais ou (húskarl cotés Norois) manient la longue hache à deux mains.
C'est pas forcement un noble, mais c'est un paysan libre et sa Manse d'origine est la plus riches de sa collongues (le proto village) ou sa "hide" et la plus riche de sa "Hundred" pour la Fyrd anglaise. Il est en marche vers la professionnalisation, dans le sens ou il se fait remplacer en été pour les moissons, mais il retourne à sa ferme pour les labours et les semailles. Je ne pense pas qu'il soit encore assez riche pour se payer le luxe de se faire accompagner d'un valet qui sera lui aussi soustrait du travail des champs. C'est peut être le cas par contre, des comtes et des évèques qui accompagne l'Ost royale ou ducale (au moins un cuisinier).
A cet époque il y a peu de chevaux disponibles pour en avoir deux. Avant les batailles on improvise et on fait des razzia de dernière minutes chez les paysans dans le camps de l'ennemi pour s'équiper en monture (rapt des chevaux prélude à Gormont et Isembard). On arrive à cheval mais on met ensuite pied à terre pour combatre car il est encore assez difficile de faire éclater un mur de bouclier, même à Hasting ou malgrés tout on inove avec une nouvelle façon de tenir la lance presque à l'horizontale, pour charger.
A partir de 1066 on va commencer à sélectionner les chevaux pour le combat.
à la fin du IXème siècle jusqu'au XI, le Gonfanon c'est le point de raliement de l'Ost, il n'est pas question qu'un chevalier ni même un comte en porte un. Et vu la petitesse des effectifs ce n'est pas nécessaire.
Dans la bataille de Seaucourt, c'est le célèbre gonfanon "Oriflamme" qui est brandie par Louis III et qui terrorisa les Northmen.
C'est l'oriflamme de Charlemagne (la chanson de Rolland parle d'« orie flambe ») qui fut ensuite conservé à Montjoie (pas encore St Denis qui fut créer par l'abbé Suger en 1124), le problème c'est que la chanson de Rolland décrit une réalité du XIIème.
Dans la seule trace historique qui date de 1066 le gonfanon de Guillaume est porté par Eustache de Boulogne, en plus il désigne le duc guillaume qui relève son heaume pour montrer à ses soldats qu'il n'est pas mort.
Dans la bataille de Seaucourt, c'est le célèbre gonfanon "Oriflamme" qui est brandie par Louis III et qui terrorisa les Northmen.
C'est l'oriflamme de Charlemagne qui fut ensuite conservé à Montjoie (pas encore St Denis qui fut créer par l'abbé Suger en 1124), le problème c'est que la chanson de Rolland décrit une réalité du XIIème