Bonjour,
Almayrac a écrit :
Oui mais ezio-auditore dit que dans les campagnes les familles hésitent à faire plus d'un enfants par peur de fragmenter le patrimoine et pareil chez les ouvriers à causes des mauvaises conditions de vie.
J'ai cité certains endroits et pas "
les campagnes" ni évoqué la "
fragmentation du patrimoine" quant aux ouvriers, j'ai mis en avant les maladies dues aux conditions de vie mais il y a d'autres facteurs.
Il faudrait planter le décors du moment qui est considéré comme un moment de prospérité nationale, une vie plus aisée, des moeurs plus modernes, une existence plus socialisée d'où le sujet d'inquiétude avoué : la situation démographique. En explication il y a aussi les tensions nouvelles et anciennes (campagnes/villes), les études comparatives entre régions doivent peut-être être évoquées à travers quelques exemples. Pourquoi dit-on par exemple "
... que le Midi gouverne..." et comment l'entendre vu le déclin ?
Faut-il comprendre cette baisse démographique comme une évolution née de la bourgeoisie et qui gagne la classe ouvrière et la paysannerie ? Ne faudrait-il pas mettre cette évolution en relation avec un certain mieux être des travailleurs, une moindre insécurité, des échanges plus fréquents ? Une vie quotidienne moins soumise à la fatalité, à l'ignorance et au malheur ? Tout en ayant à l'esprit une inégalité profonde entre la France du Nord et les hautes terres du Massif central, la façon dont la région lyonnaise hésite entre son passé et son avenir etc.