Je profite de Wiki amplement suffisant pour palier ma totale ignorance, il y a du factuel synthétique assez précis, cela me convient.
En recherchant des informations sur des byzantins contemporains d'Al-Khwârismî , on trouve par exemple :
Citer :
Léon le Philosophe (Λέων ό Φιλόσοφος) ou Léon le Mathématicien (Λέων ό Μαθηματικός) est un savant, philosophe et religieux byzantin né entre 790 et 800 et mort après 869, sans doute à Constantinople. Il fut métropolite de Thessalonique de 840 à 843.
C'est un contemporain de Al-Khwârismî né dans les années 780, ils se sont nourris des mêmes sources grecques exactement à la même époque à quelques centaines de km l'un de l'autre.
Par contre Al-Khwârismî mort en 850 n'aurait pas pu disposer des traductions en arabe par Qusta ibn Luqa de Diophante d'Alexandrie en 880 ? ce qui le rendrait d'autant plus méritant en justifiant une paternité de l’algèbre.
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_le_PhilosopheCiter :
Le Continuateur de Théophane rapporte un récit jugé suspect par les historiens : un jour, un de ses anciens élèves, à qui il avait enseigné la géométrie, et qui était devenu secrétaire d'un stratège, fut fait prisonnier par les Arabes au cours d'une bataille, devint esclave au palais du calife al-Mamun à Bagdad, et stupéfia ce dernier et les savants dont il aimait à s'entourer par l'étendue de ses connaissances en géométrie. Apprenant qu'il devait tout son savoir à Léon, il le renvoya à Constantinople avec une lettre destinée à son maître par laquelle il invitait celui-ci à venir professer à Bagdad5. Léon, par patriotisme ou par prudence, remit la lettre au logothète Théoctiste, et c'est ainsi que l'empereur Théophile apprit qu'il avait dans sa capitale un savant que le calife lui enviait : il lui accorda une pension, et son enseignement se fit désormais publiquement dans l'église des Quarante-Martyrs6. Al-Mamun revint à la charge et écrivit directement à l'empereur7, qui lui opposa une fin de non-recevoir8. Léon aurait quand même répondu par courrier à des consultations du calife. On ignore ce qu'il faut retenir de cette histoire, qui n'existe que dans les sources byzantines, mais si elle a un certain fond de vérité, elle doit se placer entre l'avènement de Théophile, en 829, et la mort d'al-Mamun en 8339.
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Nous pouvons nous faire une idée de la culture d'origine de Léon en examinant le petit nombre de manuscrits grecs qui nous restent de la période 830-850 environ et qui contiennent des œuvres scientifiques22: le Vaticanus graecus 1594, contenant l'Almageste et d'autres œuvres de Claude Ptolémée, manuscrit ayant sûrement appartenu à Léon ; le 190 de la même collection, dans lequel on trouve les Éléments et les Données d'Euclide, suivis du commentaire de Théon d'Alexandrie sur les Tables faciles de Ptolémée ; le 204 de la même série, qui contient un corpus de mathématiciens et d'astronomes (Théodose, Autolycos, Euclide, Aristarque, Hypsiclès, Eutocios et Marinus) ; le manuscrit Oxoniensis Collegii Corporis Christi 108, recueil de traités biologiques d'Aristote.
https://fr.wikipedia.org/wiki/IXe_si%C3 ... en_scienceCiter :
832 : fondation à Bagdad d'une université avec bibliothèque et maison de la sagesse (Bayt al-Hikma) par le calife Al-Mamun5.
Vers 840 :
l'écrivain arabe Jahiz enseigne l'unité de la Nature dans le Livre des Animaux (Kitab al-Hayawan).
Léon le Mathématicien invente un télégraphe optique reliant la frontière du Taurus à la capitale et capable de renseigner en une heure sur les mouvements de troupe de l’ennemi6.
le philosophe arabo-islamique al-Kindi compare des épées provenant de 25 pays.
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Vers 825 :
le mathématicien, astronome et géographe arabe Al-Khawarizmi publie Abrégé du calcul par la restauration et la comparaison un traité sur le calcul indien dans lequel il utilise pour la première fois en mathématiques l'expression «al-jabr» (de «jabara», réduire), qui donnera le mot «algèbre» en français11. Il produit un atlas de la terre et du ciel achevé en 833(Kitab Surat al-Ard, Géographie)12.
le moine irlandais Dicuil écrit Liber de mensura orbi terra13. Il mentionne les Féroé (« îles des moutons ») et une île qu’il nomme Thulé et qui serait l’Islande. Il indique dans les deux lieux la présence d’anachorètes irlandais. Ceux-ci, appelés Papar par les premiers colons scandinaves, partiront à l’arrivée des païens.
Vers 826-828 : traduction en arabe de l’Almageste, grand traité d’astronomie de Ptolémée3.
Vers 880 : Qusta ibn Luqa traduit en arabe Les Arithmétiques de Diophante d'Alexandrie sous le titre de L'art de l'algèbre.
Selon Wiki le père de l’algèbre serait en fait un grec :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Diophante_d%27AlexandrieCiter :
Diophante d'Alexandrie (en grec ancien : Διόφαντος ὁ Ἀλεξανδρεύς Dióphantos ho Alexandreús) était un mathématicien de langue grecque qui a vécu à Alexandrie entre le Ier siècle av. J.-C. et le IVe siècle, peut-être au IIe siècle ou au IIIe siècle. Connu pour ses Arithmétiques, ouvrage dont une partie est aujourd'hui perdue, et où il étudie certaines équations diophantiennes, il est parfois surnommé le « père de l'algèbre ».
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Il est connu pour son étude des équations à variables sur les nombres rationnels positifs (les quotients de deux entiers naturels), étude qui a donné son nom aux équations diophantiennes. L'adjectif diophantien est souvent utilisé en théorie des nombres pour décrire un problème en rapport avec ces équations.
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Son ouvrage le plus important, les Arithmétiques, influença les mathématiciens arabes et bien plus tard ceux de la Renaissance.
Diophante a aussi écrit un traité sur les nombres polygonaux, dont des fragments nous sont parvenus.