Narduccio a écrit :
Si j'en crois la majorité des critiques faites par les historiens, il prend la position des pamphlétaires anglais de l'époque napoléonienne.
Pas tant que cela en fait (en dehors de sa grossièreté). C'est plutôt la période de la Révolution qui est passée au vitriol, un vitriol alambiqué directement de ces pamphlétaires. On peut lire au départ du film que la Révolution est née de la misère (somptueux raccourci
) et n'a engendré que la misère.
C'est du Burke pure et simple !
Et je partage largement l'avis exprimé par Narduccio : Scott en travestissant ainsi l'histoire, n'a pas fait de beaux enfants de ce viol.
N'est pas Dumas qui veut...
Jérôme a écrit :
Le scénario n'est pas absurde : le fait de centrer le propos sur la relation entre Napoléon et Joséphine permet de mettre un peu sensibilité et de légèrement démilitariser le propos.
Bof, c'est décousu, mal ficelé et le plus souvent faux.
D'ailleurs à quel moment "sensibilité" il y a ? A l'occasion de ses saillies pathétiques, lorsqu'il lui lance une cotelette d'agneau à la figure ou bien au moment où il meugle à son oreille pour faire sortir les domestiques ?
Après tout, il avait fait tirer au canon sur les pyramides de Gizeh, volontairement, donc qu'attendre d'autre en terme de "sensibilité" ?