Pierma a écrit :
J'ai eu une discussion hors forum avec A25, qui se demandait comment la gauche française avait pu accepter l'orientation ultra-libérale de prise par l'UE, et maintenant irréversible.
Il développera s'il voit ce post : pour lui, Thatcher et Kohl ont noyé le poisson auprès des Français en leur offrant des places honorifiques et sans pouvoir réel, et en jouant sur la corde sensible de la bonne entente et de la garantie de paix qu'offrait l'Europe Unie.
J'espère que je ne trahis pas sa pensée...
C'est trop d'honneur cher Pierma...
En résumé les Français me paraissent souvent surestimer l'influence des "chefs" des organisations internationales alors que le processus de prise de décision de ces énormes machines est souvent très lourd et opaque. Notre diplomatie déploie souvent beaucoup d'énergie pour donner à nos compatriotes des postes prestigieux mais pas nécessairement tees opérationnels. Exemple typique : le FMI.
pour la commission je crois que Mitterrand voulait surtout se débarrasser d'un concurrent et faire croire aux Français qu'un Français nommé par l’Élysée allait diriger la communauté.
Illusion car en pratique le prix à payer pour obtenir l'accord de Kohl et Thatcher fut la nomination d'un conservateur britannique aux fonctions de commissaire au marché intérieur : lord Cockfield puis Léon Brittan