onyx a écrit :
On trouvait des neanderthal au moyen orient autour de -35000. Ce n'est jamais qu'1 ou 2 glaciations avant. On peut imaginer qu'il en soit resté quelquechose d'oral et chercher des correlations avec d'autres mythes.
Nous arrivons à peine à envisager la vie de nos arrière-grands-parents.
Notre Histoire est fantasmée au-delà de deux millénaires.
Trente-cinq mille ans, c'est 1.400 générations. Pour la mémoire humaine, c'est plus loin que le bout du monde, c'est inaccessible.
Cuchlainn a écrit :
Non, ce sont des arguments techniques, écologiques, énergétiques... ce n'est pas une question symbolique que l'on traite là. Enfin, je ne sais qui vous visez exactement dans votre remarque, mais en ce qui me concerne, je rejette l'hypothèse parce que compte tenu du mode de vie de ces deux espèces de primates-là, cela me paraît irréalisable.
Rien que la différence de mortalité infantile chez
sapiens et Neandertal permettrait d'expliquer le remplacement d'un groupe par l'autre dans un milieu donné : dans le Périgord, la moitié des restes de Neandertal proviennent d’enfants, contre un quart chez
sapiens. (1992,
S&A 542, p. 69)
onyx a écrit :
Au delà de l'idée de genocide délibéré, n'est il pas possible de retenir l'hypothese minimale d'un conflit d'espèces froid ( comme la guerre ) associé a la culpabilisation inconsciente de sapiens sapiens après la 'disparition' de son 'frere' ( issu des memes parents mais différent ) ?
Vous êtes romantique. Seuls les humains de culture judéo-chrétienne vivant en démocratie libérale à partir de 1950 se flagellent pour des congénères disparus. Les autres oublient, minimisent ou nient.
onyx a écrit :
Je crois que si le chimpanze ou le gorille venait à disparaitre, ce qui évoque une horreur , notre conscience collective ne pourrait s'en moquer.
Il existe des auto-génocides pitoyables, savez-vous.
onyx a écrit :
Qui pourrait alors s'exempter de la responsabilité des actions cumulées des tests de laboratoire, des safaris, de la consommation de viande de brousse, de la raréfaction de son habitat par extension du nôtre et j'en passe.
Moi.
onyx a écrit :
Il est improbable que les deux especes aient partout et de tout temps cohabité pacifiquement.
C'est vrai que quand on voit la prédation des humains sur le blé, les tomates et les vaches laitières, on se demande ce que ça pourrait être avec les archaebactéries...
Non, l'argument de la différence = inimitié ne tient pas.
Nos meilleurs amis sont les chiens, pas les bonobos ni les chimpanzés.
Nos pires ennemis, c'est d'autres hommes, voir nous-mêmes.
onyx a écrit :
La paranoia étant l'une de nos caractéristiques ( pages jaunes à psy ) , nul ne peut deviner ce qui a bien pu se passer.
N'étendez pas les désordres neuropathologiques des hommes enfermés dans de vastes zoos à tous les hommes présents et passés.
Je gagerais plutôt que la psychologie de nos ancêtres paléolithique devait approcher celle des Bushmen, qui ne demandent rien à personne, sinon pardon à la gazelle qu'ils tuent pour manger.
onyx a écrit :
La cohabitation aurait duré quelques milliers d'années.
Plus de quatre-vingts milliers d'années, soit plus de 3.200 générations se côtoyant entre le Proche Orient et la péninsule ibérique.
Pour comparer, les pyramides de Gizeh remontent à 180 générations, et personne ne se souvient de la manière dont elles ont été construites. Et quand le sphinx datant de la même époque s'est trouvé enfoui sous les sables, personne ne se souvenait qu'il existait.
Au-delà de 2.000 ou 3.000 ans, quel événement marque encore les hommes ? Nos plus anciens bouleversements philosophiques et culturels datent de 2.500 ans, sans compter la révolution néolithique qui s'étale sur la même échelle de temps.
onyx a écrit :
Il suffit d'un conflit et de quelques battues sur quelques dizaines d'années pour voir réduire leur nombre au seuil d'extinction. Peut être étaient ils déjà affaiblis comme l'affirment les tenants de l'idée de l'inadaptation.
Vous parlez des
sapiens comme s'ils étaient organisés autrement qu'en tribus.
onyx a écrit :
Peu importe.
Non, c'est mignon de broder des scénarios, surtout pour écrire des bouquins, mais faut pas les prendre au sérieux.
Nous avons tous des scénarios improbables dans nos têtes. Narduccio a écrit :
Les anciennes légendes et mythes sont aussi pris en compte, mais sont difficiles a manipulers cars ils ont été profondémments modifiés aux fils des âges.
Et, pour le coup, leurs modifications ont pris des tournures
politiques !
Cordialement.