Struddel a écrit :
J'avoue pêcher grandement par mes lacunes en science naturelles, les chromosomes etc. ne sont pas mon fort
Ce qui m'a toujours interpellé, c'est la distinction entre espèce et race.
J'entends souvent dire "il n'y a pas de races, il y a la race humaine", or pour moi, la race est une sous catégorisation de l'espèce, à savoir ici : l'espèce humaine.
Ou alors la race humaine est sous catégorisation de l'espèce des hominidés, je ne sais pas.
Et hopla, on recommence tout depuis le début ...
1°) Relire les anciennes discussions connexes :
http://www.passion-histoire.net/viewtopic.php?t=7074http://www.passion-histoire.net/viewtopic.php?t=6170&postdays=0&postorder=asc&start=0 (partiellement)
http://www.passion-histoire.net/viewtopic.php?t=4491 (partiellement aussi)
http://www.passion-histoire.net/viewtopic.php?t=9200http://www.passion-histoire.net/viewtopic.php?t=12318http://www.passion-histoire.net/viewtopic.php?t=8097http://www.passion-histoire.net/viewtopic.php?t=6404http://www.passion-histoire.net/viewtopic.php?t=6297http://www.passion-histoire.net/viewtopic.php?t=3410&start=02°) Lire l'article de Wikipédia sur les races humaines et surtout son introduction :
Citer :
Une race humaine est un sous-groupe de l'humanité se distinguant par des différences physiologiques précises, des deux sexes, tel que l'enfant de deux membres de ce sous-groupe fasse lui-même partie de ce sous-groupe, tout en étant interfécond avec le reste de l'humanité, les autres races. On admet généralement aujourd'hui, à la lumière de la génétique, que le seul sous-groupe correspondant à cette définition est l'humanité toute entière, autrement dit qu'il n'y a qu'une seule race humaine (on dit aussi qu'il n'y a pas de "races humaines").
Citer :
Selon Albert Jacquard, pour parler de race, il faudrait qu’un groupe reste isolé un nombre de générations égal au nombre d’individus qu’il comporte ; ainsi, un groupe de 200 personnes devrait rester isolé 4 000 ans (si l’on compte 20 ans par génération) pour pouvoir former une race distincte, cas qui ne s'est jamais produit. Ce chiffre est à comparer aux 20 000 ans qui ont été nécessaire pour séparer Canis lupus, le loup des différentes races de Canis familiaris (chiens).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Race_humainehttp://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9n%C3%A9tique_des_populationsEn conclusion : les différences entre les différents phénotype des divers groupes d'humains sont trop faibles pour que l'on puisse parler de race humaine. D'ailleurs, l'essentiel des différences sont plus culturelles que génétiques, ce qui a conduit les divers spécialistes à préférer les termes d'ethnie ou de population, voire de polymorphisme.
Pour ceux qui désirent aller plus loin :
http://gen-net-pop.univ-lyon1.fr/accueil/index.htmCiter :
La génétique des populations s'intéresse principalement à la variabilité d'origine génétique présente dans les populations et que l'on désigne sous le nom de polymorphisme. Dans sa définition historique (Ford années 1940), le polymorphisme concernait les caractéristiques phénotypiques accessibles aux observations de cette époque (couleur, forme, etc). Cette définition du polymorphisme peut être résumée de la façon suivante
ll y a polymorphisme si dans une même population coexistent pour un caractère donné plusieurs formes phénotypiques discontinues, déterminées génétiquement, et dont la plus fréquente ne représente pas plus d'une certaine fraction de la population totale, fixée à 95 ou 99%. La population est alors qualifiée de polymorphe.
L'utilisation de plus en plus répandue des techniques de biologie moléculaire permettant d'étudier la variabilité non exprimée au niveau phénotypique (portion non codante de d'ADN) a nécessité une définition plus large du polymorphisme qui peut être la suivante :
ll y a polymorphisme si dans une même population une portion codante ou non codante d'ADN présente une variation de séquence correspondant à plusieurs formes alléliques dont la plus fréquente ne représente pas plus d'une certaine fraction de la population totale, fixée à 95 ou 99%.
Dans ces deux définitions, le seuil de 1% ou 5% permet de distinguer les gènes polymorphes, pour lesquels les variations alléliques sont fréquentes, et les gènes pour lesquels les variations alléliques ont un caractère exceptionnel avec un allèle très majoritaire et une ou plusieurs formes alléliques rares (inférieure à 1%).