Skipp a écrit :
Wic a écrit :
Un certain nombre de grands mammifères (mais pas seulement) disparaissent de nos paysages entre moins 30000 et moins 10000 ans.
Ces disparitions se sont fortement accélèrées vers moins 10000.
Wic a écrit :
Pas parce qu'ils ont les dents trop longues ou la queue trop courte, mais à cause des interactions d'un grand nombre de paramétres divers liés à la glaciation correspondante, parmi lesquels l'action de l'Homme, même si ce n'est qu'un de ces multiples facteurs, n'est certainement pas totalement anecdotique ...
Parmi le facteur qui a probablement eû le plus d'impact est le facteur climatique... Et son impact s'est surtout fait ressentir chez les grands herbivores puisque ce changement à modifier l'environnement. Et les grands herbivores disparaissant les grands carnivores ont suivis naturellement. Je rejoint donc Narduccio dans ce qu'il a écrit.
C'est assez différent cependant du texte qu'a cité Narduccio. Celui-ci affirme que les dents-de-sabre se sont éteints en raison de déficiences intrinsèques de leur équipement de prédateur. L'autre thèse interprète leur disparition comme des déficiences devenues fatales lorsque les changements climatiques ont entraîné le déclin des grands herbivores, ce qui n'est pas la même chose.
En particulier, cet argumentaire :
Citer :
Ils devaient donc chasser beaucoup et souvent pour se rassasier. Ce qui entraînait rapidement l'extinction des proies sur leur territoire. Ils se trouvaient de fait obligés de changer souvent de territoire, ce qui affaiblissait encore plus leur positions.
ne me semble pas du tout rendre compte du mécanisme connu des relations proies-prédateurs. Si les dents-de-sabre devaient tuer abondamment pour manger peu, une régulation s'effectuait automatiquement sur leur nombre, et sur un territoire, on avait dès lors, par rapport à des lions par exemple, moins de carnivores "au centimètre carré" pour un même nombre total de proies tuées.
D'autre part, changer régulièrement de territoire en suivant le gibier n'est pas forcément un handicap. Beaucoup de grands prédateurs, y compris nos ancêtres, l'ont fait avec succès.