Je vais essayer de marcher sur les oeufs... donc bienvenue à notre omelette...
Struddel a écrit :
Et si on peut expliquer les couleurs, quid d'autres particularités comme les yeux bridés des asiatiques ou les longs nez des européens ?
Rappelons que le terme de race a été banni suite aux excès du nazisme. Qu’un concept scientifique ait put amener à une guerre mondiale n’était pas acceptable. Mais bon, on continue à utiliser, lire, critiquer et être d’accord avec des ouvrages antérieurs, et l’on y parle de races. Si l’on réintroduit ce terme, équivalent à la « variété » des botanistes, alors il ne faut le faire
que sans arrières pensées.
Donc pour moi il y a des races, quatre. Elles correspondent à une réalité biologique de la répartition phénotypique de la sous espèce
Homo sapiens sapiens à travers le monde. Si l’on accepte de faire partie du règne animal alors on doit accepter d’en suivre les règles de classification.
S’il existe des races de zèbres, de chats, et de loups, alors il peut exister des race d’hommes. c'est juste le niveau au dessous de
sous espèce en classification.
D’où l’acceptation de l’existence de quatre races, les leucocrates, les xanthodermes, les negroïdes et les australoïdes. Ces groupes sont toujours en interaction reproductrice, et leurs descendant sont viables. Ils est donc normal que les migrations mondiales massives que nous connaissons ces dernières décennies fassent disparaître les races humaines.
Si cela advenait à une autre espèce nous serions désolé de voir ainsi se réduire sa biodiversité, et nous ferions des efforts pour la préserver, sans douter un instant de la validité du concept.
Mais appliqué à l’humanité dans son contexte post nazi, alors nous refusons de reconnaître que le concept puisse exister. Or ces races sont en train de disparaître! Le brassage ethnique atteint des sommets que l’on n’a pas du voir depuis longtemps. Quel en sera le résultat ?

Donc je vais me permettre de donner un petit aperçu de ce que l’on peut dire scientifiquement sur les races humaines. Je précise avant de commencer que je ne suis pas raciste ni xénophobe.
Il n’y a pas que la couleur de peau en jeu, et il existe un ensemble de caractéristiques propre à chacune de ces races. Mais attention. Si ces différences présentaient une intensité plus grande, il nous faudrait avoir recours à l’échelon de l’espèce pour la classification. C’est donc par définition que les différences raciales sont peu marquées au sein d’une même espèce.

Les « blancs » ne sont pas tous blancs, puisque ce groupe va des européens au indiens, en regroupant tous ceux qui montre une microdontie marquée associée à un retrait de l’arcade dentaire accentuée. Les pommettes sont relativement peu marquée, tandis que Les os du nez sont saillants de même que le menton a tendance à être marqué. De même qu’une certaine robustesse du squelette caractérise le post-cranien, plus marqué par les insertions musculaires. Pour ce qui est des tissus mous, la pilosité tend à être plus marquée. Par ailleurs la variabilité de groupe est la plus importante puisqu’il présente l’existence du blondisme, noté par une pigmentation peu intense. Les poils ont une section le plus souvent circulaire.

Les « jaunes » représente un groupe superficiellement plus homogène. Ils sont caractérisés par des arcades dentaires plus avancée, même si la microdontie est notable. Les pommettes sont notablement saillantes, en association avec une racine du nez plutôt basse. Le saillant nasal a l’air ainsi moins marqué. Le menton peut être qualifié de moyennement protrusif. Le crâne est par ailleurs plus rond, avec un massif facial plutôt volumineux relativement au cérébrocrâne. Pour ce qui est du post crânien, on note des proportions trapues. La cage thoracique a tendance à être plus profonde. La pigmentation est peu intense pour la peau, tandis que les poils sont nettement bruns, voir noirs, avec une section elliptique. La bride dite mongolitique sur la paupière supérieure est très répandue dans cette population de même que les incisives en pelle.

Les « noirs » forme le troisième grand groupe caractérisé par une microdontie nettement moins accentuée. L’arcade dentaire est donc nettement portée en avant entraînant ce que l’on nomme le prognathisme alvéolaire. Le menton est du coup plus effacé. Les os du nez sont dans une conformation similaire à celle du groupe asiatique. Il en résulte au niveau des cartilage du nez une tendance à l’épatement du nez. Celui-ci a cet effet curieux d’améliorer la ventilation. Le post-crânien montre un squelette plutôt gracile, même si l’épaisseur de la corticale n’est pas inférieure. La bride dite mongolitique est présente mais peu répandue et ce sont surtout les lèvres qui sont remarquables par le fort degré de rétroversion qu’elle présentent en moyenne. Les poils sont en général crépus, leur croissance étant très hélicoïdale.

Le dernier groupe est constitués d’individus à la morphologie peu différenciée par rapport aux trois précédent groupes. Les « australoïdes » montrent un physique robuste en Océanie, mais plus gracile en Asie du sud est, en Inde et en Afrique. Il apparaîtrait qu’il s’agit d’un groupe humain primitif dont on pourrait dire qu’il représente l’aspect de l’humanité il y a 50000 à 80000 ans.

Voilà un résumé des définitions. C’est bien entendu très court, mais ce qui est à noter c’est qu’il s’agit essentiellement de trait squelettiques, les tissus mous et la pilosité n’étant que des phénotypes secondaires, quoique nettement visible à l’observateur. Ces données sont consultables dans un ouvrage un peu ancien mais disponible aux éditions du CNRS. Les différences physiologiques et portant sur les tissus mous sont plus amplement détaillées, mais ici elles ne tiendraient pas (antigènes sanguins, protéines, pathologies, variations des systèmes vasculaires et lymphatiques, anatomie intime).

Enfin vous avez pu voir des noms de races qui ne sont peut être pas forcément les meilleurs, ont peut sans doute améliorer ce point. Toujours est-il que l'on note que les ethnies sont culturelles et non métriques et peuvent ne pas correspondre aux mêmes regroupements humains, et que la race est donc un concept morphométrique.
Je précise après avoir écrit tout ça que je ne suis pas raciste ni xénophobe.

Mais la science tend vers l’objectivité, et même si nos différences peuvent servir des objectifs mauvais, il ne faut pas les nier, elles sont le signe de la bonne santé de l’espèce humaine, Homo sapiens, et de sa sous-espèce Homo sapiens sapiens (genre/ espèce/ sous espèce/ race ou variéte ou dénomination vernaculaire).