Atlante a écrit :
Systématiquement, pas à ma connaissance. Mais il n'est pas déraisonnable de penser que c'est une possibilité.
En tout cas, les populations lacustres qui vivaient sur les bords du lac qui occupait l'emplacement de la Mer Noire ont été confrontées à la rupture de l'isthme du Bosphore par la montée des eaux de la Méditerranée. Ceci dit, elles ont eu aussi largement le temps de se mettre à l'abri, pour ce que nous en savons.
Et les mythes diluviens ont une telle place dans 95 % des mythologies anciennes (en y incluant la Bible) qu'on peut les considérer comme l'une des composantes de la transition entre la Préhistoire et l'émergence des proto-civilisations.
Ceci étant, plus on avance dans ce fil, plus cela semble ardu à démêler, d'autant plus que s'enchevêtrent différentes choses à la fois simultanées et à la fois étalées, selon les lieux, sur plusieurs millénaires.
Je suppose que vos derniers messages et interrogations sont à lier à la théorie des deplacements des peuples riverains de la mer noire suite au deversement de la mer de Marmara par le bosphore dans le bassin "mer noire" qui etait jusqu' alors un lac d'eau douce.
La catastrophe est bien avérée et prouvée scientifiquement en effet . Il ya toujours debat pour savoir s'il s'agit vraiment d'une catastrophe ou d'un deversement progressif . par contre ça été clairement daté entre -5580 et -5470 par la datation au C 14 calibré des coquilles des derniers specimens de coquillage d'eau douce de ce bassin.
Est ce que ces dates pourraient cadrer pour etre considéré comme element déclancheur de mouvements de néolithisations ? d'autant que je ne suis pas certains que les peuples qui vivaient sur ces rivages au moment de la catastrophe etait eux même dans une phase néolithique ?
Il ya 5 ou 6 evenements simultanés ( à 100 ans près) que cette catastrophe pourrait expliquer. je peux developper si ça intéresse le sujet. Mais bon ça reste diffcile à prouver.
Par contre je trouve le modèle de diffusion lié à cette théorie intéressant car il suppose que ces différentes entités de populations concernées aurait remonté les fleuves pour fuir cette zone sinistrée.